“…Le grand intérêt en linguistique interactionnelle pour les caractéristiques grammaticales de la co-construction s'explique aussi du fait de l'existence de cette pratique dans des langues typologiquement différentes. Ainsi, la co-construction a été décrite non seulement pour l'anglais (voir entre autres les travaux déjà cités de Lerner, mais aussi Local, 2005;Ono & Thompson, 1995Szczepek, 2000a, b), mais également dans d'autres langues indo-européennes (allemand : Brenning, 2012, 2014, Günthner, 2013français : Jeanneret, 1999, Mondada, 1999, Müller & Klaeger, 2010espagnol : Burgos, 2007) et non-indo-européennes (coréen : Kim, 1999, Kim, 2003finnois : Helasvuo, 2004, Kärkkäinen, Sorjonen & Helasvuo, 2007japonais : Hayashi, 1999, 2003a, b, Hayashi & Mori, 1998, Lerner & Takagi, 1999mandarin : Huang, 2010, entre autres), en insistant aussi bien sur la similarité des procédés que sur les différentes possibilités que les structures grammaticales d'une langue spécifique offrent à ses locuteurs pour compléter l'énoncé d'autrui.…”