Depuis 1991, les partis kurdes dominent et administrent le « Kurdistan irakien ». Cette autonomie pose à Bagdad de multiples problèmes, dont celui du partage des rôles pour l’exploitation et la commercialisation pétrolières. Surtout, les limites de ce Kurdistan, géré comme un État, sont incertaines. Dans les espaces contestés s’opposent les logiques communautaires et les découpages administratifs : les frontières militaires, administratives, de fait et de droit, ne correspondent pas. politique étrangère