Chapitre 3. Représentations, causes et origines de la difficulté scolaire

Abstract

A mon très cher ami et frère Mohammed Avant tout, je tiens à remercier mon collègue et très cher ami Grégory Wioska pour la recherche et l'écriture de notre travail de mémoire de fin d'études universitaires. Sans la richesse de ses pensées, ses nombreuses réflexions, nos fructueux échanges, nos accords comme désaccords, notre travail de mémoire puis l'écriture de ce Cahier n'auraient pas pu voir le jour. Je souhaite remercier le P r Jean-Paul Payet qui a su nous accompagner tout au long de ce travail de mémoire et sans qui cette recherche et cette publication n'auraient pas été possibles. Il a su me témoigner sa confiance, de la sûreté et de la guidance. Je remercie également M mes Andreea Capitanescu Benetti et Marion Dutrévis pour avoir accepté généreusement d'être les membres du jury. Pour l'élaboration de cet ouvrage, j'ai bénéficié des critiques pertinentes de M mes Barbara Fouquet-Chauprade et Nilima Changkakoti. Leur lecture attentive m'a été précieuse et je les en remercie. Enfin, je souhaite remercier les enseignants qui ont pris le soin de répondre aux questionnaires et plus particulièrement ceux qui ont participé aux entretiens de groupe, sans qui cette recherche n'aurait jamais eu lieu. Il me faut les remercier pour leur honnêteté, leur parole et leur collaboration. « … le jeune Mohamed a 6 sur 6 dans toutes les matières, sauf en histoire… Ses profs, qui ne comprennent pas pourquoi, décident de convoquer ses parents. Et là… son père leur explique : « J'y dis à mon fils, ti travaille bien à l'icôle, i sirtou, sirtou, ti fi pa d'istoir ! » … la critique est levier du progrès.

Former contre les inégalités. Pratiques et recommandations pour la formation des enseignant·e·s

“…Elles constituent un obstacle à la construction de relations symétriques 1 avec les enseignant•e•s du fait que certains parents sont dans l'impossibilité de prendre pleinement part à l'interaction et à la scolarité de leur enfant, car ils ne maîtrisent pas les règles du jeu qui s'imposent à eux (Périer, 2019). En outre, l'injonction à la collaboration n'est pas dénuée de présupposés sur l'inadéquation des aptitudes parentales (Serir, 2017). Cela nous amène à penser qu'elle aurait tendance à accentuer les inégalités tout en stigmatisant et en catégorisant davantage les parents, en particulier ceux de milieux défavorisés qui ne correspondraient pas à l'image du « client idéal » (Becker, 1997) des enseignant•e•s et qui ne répondraient pas à leurs attentes.…”