“…Elle n'est certes pas la seule concernée par le phénomène. Des recherches récentes 32 ont pu montrer par exemple la façon dont les unes de la presse de vulgarisation scientifique mettaient en scène les événements de la science de façon spectaculaire : catastrophes, explosions suite à de malencontreuses expérimentations, etc. De même, l'illustration des récits d'aventures et de voyages, en plein développement à l'articulation entre le XIX e et le XX e siècles privilégie sans surprise une représentation climatérique de l'action qui n'est pas sans rappeler les analyses de Barthes sur les « photos-chocs » de Paris-Match, lorsque le photographe « surconstruit » l'image, cherchant « une pose pourtant impossible à installer dans le temps » comme une « majoration immobile de l'insaisissable 33 ».…”