“…Compris strictement comme système linguistique, le texte littéraire justifiait, pour le lecteur en formation, de se voir doté d'outils d'analyse, scientifiquement valides, afin de se livrer à un démontage des structures, condition pour faire du texte lu un objet de connaissances, une opération résumée par une formule des promoteurs d'une scientificité de l'acte de lire : « c'est en apprenant "comment ça se dit" que l'enfant pourra comprendre "ce que ça dit" » (Halté et al, Introduction Pratiques, 187-188 | 2020 (Pratiques, n o 76 « Interprétation des textes », n o 95 « La lecture littéraire »). L'enseignement de la littérature doit faire l'objet d'un examen documenté pour ainsi promouvoir une approche institutionnelle de la littérature (étude de Montaigne, Dupont & Rosier, 1983) ou une sociologie du fait littéraire (étude du surréalisme, Bertrand, Dubois & Durand, 1983). L'examen outillé des textes littéraires s'est traduit, d'un point de vue praxéologique, par l'établissement de méthodes de lecture car, comme le suggéraient J.-M. Fournier & B. Veck (1997) à l'issue de leur enquête sur les pratiques de lecture littéraire au collège et au lycée, il était important d'accompagner l'introduction de savoirs critiques sur les textes d'une authentique démarche d'acquisition de savoir-faire, en lieu et place du geste magistral du professeur intéressé par l'imposition d'une interprétation stable et univoque.…”