Abstract:We tested for environmental factors that may lead to balancing selection and to the maintenance of a genetic polymorphism at the enzyme locus lactate dehydrogenase B (LDH-B) in the pool frog, Rana lessonae. We raised tadpoles individually in a factorial experiment in which we manipulated temperature, food level, and food quality. The only statistically significant difference among LDH-B genotypes was in growth rate, with the heterozygote performing best. Although the difference was not significant, heterozygotes also tended to perform best for size at metamorphosis. However, heterozygotes did not perform best in terms of other traits (age at metamorphosis and rates of survival and metamorphosis), where differences among LDH-B genotypes were also not significant. The size of the effect of LDH-B genotype depended on the environment, which suggests that the locus may be selectively neutral in some environments. There were no genotype-environment interactions in the sense that reaction norms along environmental gradients did not cross. When we raised tadpoles in groups, e/e homozygotes had a significantly higher body mass and developed at the significantly highest rate. In addition, there may be a trade-off between larval and adult performance: adult frogs show a different ranking in performance of LDH-B genotypes than tadpoles do. These results suggest that this genetic polymorphism is maintained through heterozygote advantage, possibly in conjunction with antagonistic pleiotropy.Résumé : Nous avons tenté de déterminer quels facteurs écologiques peuvent contribuer à une sélection d'équilibre et au maintien du polymorphisme génétique au locus lactate dyshydrogénase B (LDH-B) chez la grenouille Rana lessonae. Nous avons élevé des têtards individuellement au cours d'une expérience de type factoriel où la température, la quantité de nourriture et la qualité de la nourriture étaient prédéterminées. Le taux de croissance s'est avéré la seule variable à différer significativement d'un génotype LDH-B à l'autre et ce sont les hétérozygotes qui avaient la meilleure performance. De même, ce sont les hétérozygotes qui avaient la taille la plus élevée à la métamorphose, mais la différence avec les autres génotypes n'était pas significative. Cependant, les hétérozygotes n'étaient pas favorisés quant aux autres variables (âge à la métamorphose, survie, taux de métamorphose) puisque les différences entre les divers génotypes LDH-B n'étaient pas significatives. L'importance de l'influence du génotype dépend de l'environnement, ce qui semble indiquer que le locus peut n'avoir aucun effet sélectif en certains milieux. Il n'y a pas d'interactions génotype-environnement dans la mesure où les normes de réaction le long de gradients environnementaux ne s'entrecroisent pas. Au cours d'expériences d'élevage en groupe, les têtards homozygotes se sont avérés avoir une masse significativement plus élevée et se sont développés à un rythme significativement plus rapide. De plus, il se peut qu'il y ait un compromis entre les performance...