An Introduction to the Khettara in Morocco: Two Contrasting Cases

Faïz, Mohammed el; Ruf, Thierry

doi:10.1007/978-90-481-2776-4_10

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“…For 2014, the filling of dams in operation reached nationwide a level of 72.38%, while westward, in areas that were affected by disturbances, an exceptional percentage of filling of 87% was noted. In the Moroccan South, observation data revealed a return International Journal of Atmospheric Sciences towards more humid conditions in the Tafilet oasis [43][44][45][46] and a reinstatement of several "Foggaras" (a traditional hydraulic system affected by past climatic droughts). At times, this rainfall return occurs in extreme episodes as was the case of the recent floods (November 2014) which hit central and south-western Morocco (Agadir, Guelmin, and Marrakech areas).…”

Section: The Tunisia Situation Precipitation Data Recorded In 1970-2mentioning

confidence: 99%

Rainfall Variability and Trend Analysis of Annual Rainfall in North Africa

Nouaceur

Murărescu

2016

International Journal of Atmospheric Sciences

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The IPCC climate models predict, for the Maghreb countries, lower rainfall and increased aridity. Current observations in the three countries of central Maghreb (Morocco, Algeria, and Tunisia) are not consistent with these predictions. To demonstrate this new trend, a detailed regional analysis of rainfall evolution is conducted. This investigation is based on the calculation of the reduced centered index and the chronological graphical method of processing information (MGCTI) of “Bertin matrix” type. The results show extreme variability of this parameter and the severe past drought (more intense for Morocco, in which the drastic conditions from the seventies are observed). The results also show the beginning of a gradual return to wetter conditions since the early 2000s in Algeria and Tunisia and from 2008 for Morocco (this trend is confirmed by recent agricultural production data in 2011/2012 and 2012/2013).

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Section: The Tunisia Situation Precipitation Data Recorded In 1970-2mentioning

confidence: 99%

Rainfall Variability and Trend Analysis of Annual Rainfall in North Africa

Nouaceur

Murărescu

2016

International Journal of Atmospheric Sciences

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“…Nos résultats confirment l'hypothèse de Bisson (1992) sur l'association entre la khettara et la motopompe qui permet d'atténuer la peine des hommes, d'économiser leur temps et d'irriguer les terrains qui étaient condamnés à l'abandon suite à l'abaissement de la galerie et du niveau piézométrique. Ainsi, on peut affirmer que la khettara est un système bien vivant, qui connaît des interventions sur son dispositif technique et des adaptions de ses règles de gestion pour continuer à desservir les oasis en eau (Faiz et Ruf, 2010). Les expériences inventoriées sur le terrain montrent que la robustesse du tissu social à l'intérieur de l'oasis, conjuguée à la capacité des agriculteurs à mobiliser des fonds, sont des conditions nécessaires à l'émergence de la khettara solaire et au maintien de la gestion collective de l'eau souterraine.…”

Section: Discussion Et Conclusionunclassified

“…Dès leur apparition, les pompages d'eau souterraine ont été considérés comme une menace pour les khettaras, car entraînant des baisses de débit (Lightfoot, 1996 ;Faiz et Ruf, 2010). Les agriculteurs qui continuent à exploiter les oasis irriguées par les khettaras s'adaptent techniquement et institutionnellement à cette baisse de débit.…”

Section: Le Pompage Solaire : Une Menace Et Une Opportunité Pour Les ...unclassified

Pomper ou disparaître : le dilemme du renforcement des khettaras par le pompage solaire dans les oasis du Maroc

et al. 2023

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Les agriculteurs utilisant les eaux des khettaras, galeries souterraines drainant la nappe phréatique et donnant un accès collectif à l’eau souterraine dans les oasis, font aujourd’hui face à un dilemme. Les khettaras se tarissent sous l’effet conjugué du pompage pour l’eau potable et de l’irrigation des exploitations agricoles des nouvelles extensions, et d’une recharge décroissante de la nappe. Leurs khettaras menacées de disparition, certains collectifs ont choisi d’installer des puits ou des forages alimentés par l’énergie solaire. Cela permet de renforcer le débit des khettaras et ainsi de maintenir l’accès collectif à l’eau souterraine, mais ces installations contribuent aussi à sa surexploitation. Dans cet article, nous mettons en discussion ce choix cornélien des communautés oasiennes dans le sud du Maroc. Des observations de terrain, l’analyse des images satellites, et des enquêtes avec les agriculteurs ont permis de comprendre le contexte d’émergence d’un dispositif associant la khettara au pompage par énergie solaire, d’analyser sa conception technique et de mettre en évidence la capacité des oasiens à intervenir sur les règles de gestion pour superposer ce dispositif technique et institutionnel nouveau au système traditionnel des khettaras. Cet article contribue à une réflexion sur la durabilité de l’accès à l’eau souterraine dans ce contexte présaharien.

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“…Un certain nombre de ces périmètres dépendent de l'eau souterraine, ramenée à la surface à travers des sources ou des puits traditionnels. Plus emblématiques encore, car historiquement présentes à Marrakech ou dans le Tafilalet depuis le XI e siècle, des galeries drainantes (khettara) permettent d'intercepter des écoulements souterrains (El Faiz et Ruf, 2010). Disposant d'une infrastructure souvent rudimentaire en continuelle adaptation aux conditions sociales et environnementales, chaque communauté a élaboré un système évolutif et sophistiqué de règles et de pratiques pour la mobilisation et la distribution de l'eau.…”

Section: L'apparition De L'eau Souterraine Dans Différentes Situation...unclassified