Advancing Industrial Relations Theory: An Analytical Synthesis of British-American and Pluralist-Radical Ideas

Abstract

Résumé de l'articleRésuméCertains auteurs de premier plan en relations industrielles (RI) en sont arrivés à la conclusion que notre champ d'étude est en sérieux déclin, en partie à cause du manque d'une théorie de base unificatrice. Le problème de la théorie est accentué du fait que d'autres auteurs considèrent le développement d'une théorie fondatrice des relations industrielles soit impossible, soit non souhaitable. Nous croyons que la production d'une théorie des RI est nécessaire et possible et nous nous proposons de relever ce défi dans cet article.Un problème qui persiste depuis longtemps dans la théorisation des relations industrielles est celui d'un manque de consensus sur ce qui serait le coeur d'un construit analytique de ce champ d'étude. Toutefois, durant les deux dernières décennies, la plupart des auteurs se sont entendus sur l'idée que ce champ d'étude est centré sur la relation d'emploi. Un autre problème persistant est le fait que les divers spécialistes qui ont cherché à théoriser les relations industrielles ont utilisé différents cadres de référence théoriques -incluant le pluralisme et le marxisme radical -; différentes perspectives -notamment, l'économie, la sociologie, l'histoire et la science politique -; et, enfin, ils sont de différentes traditions nationales -dont l'anglaise, la française et l'américaine.Dans cet article, nous cherchons à faire progresser la théorie des RI et à mieux intégrer les paradigmes et les traditions nationales. Pour ce faire, nous développons une explication analytique concernant quatre caractéristiques centrales de la relation d'emploiproduction d'un surplus économique, dialectique coopération-conflit, nature indéterminée du contrat d'emploi, et asymétrie de l'autorité et du pouvoir dans l'entreprise -en utilisant un mélange intégrateur d'idées et de concepts émanant des courants pluraliste et marxiste-radical présentés dans un schéma à parties multiples construit avec des outils marginalistes de la théorie économique des conventions. Le schéma inclut les composantes centrales des RI, soit le marché du travail, l'entreprise hiérarchique, la macro-économie et le gouvernement de niveau national. Ce modèle est utilisé pour expliquer les quatre caractéristiques de la relation d'emploi et en tirer les implications pour une théorie des RI et la pratique. Les thèmes abordés sont les suivants : la représentation schématique de la taille et de la distribution du surplus économique; une nouvelle représentation analytique de l'exploitation du travail ; l'identification des conditions de l'offre de travail qui favorisent la coopération ou le conflit ; et, enfin, une démonstration de la manière dont l'inégalité dans le pouvoir de négociation sur les marchés du travail contribue à la stagnation macroéconomique et au chômage.

Evaluating the State of the Employment Relationship: A Balanced Scorecard Approach Built on Mackenzie King’s Model of an Industrial Relations System

“…a mutual-gain promise of job security is later reneged on by unilateral layoffs). Likewise, even if management in good faith tries to honour the mutualgain compact with workers it may still be forced by external events, such as market boom/bust or fending off a corporate raider, to take actions that break the psychological contract and embitter employment relations (Fox, 1974;Miller, 1991;Thompson, 2003;Bélanger and Edwards, 2007;Kaufman and Gall, 2015).…”

Rethinking Industrial Relations, or at least the British radical frame

“…In Britain and the rest of Europe, the unitarist and market frames (HRM and labor economics) have traditionally not been regarded as within IR per se and, indeed, the two were long perceived as threats to IR pluralism and workers’ interests and thus to be resisted and critiqued (with some relaxation toward HRM in Britain as it has become more pluralist under IR colonization). In the US, after the mass unionization of industry in the 1930s–1940s, the field came to be seen as anchored in the pluralist frame but, opposite to Europe, with more openness and interaction with HRM and labor economics but a closed and oppositional stance toward the critical-radical frame (Kaufman and Gall, 2015). Matters get more complicated because, in recent years and in reaction to union decline, a movement has developed in North America and Britain (but not much visible in the rest of Europe) to expansively define IR as the study of all aspects of employment relationships which, in effect, expands its boundaries to include all four frames (Blyton et al, 2008: Ch.…”

How Capitalism Endogenously Creates Rising Income Inequality and Economic Crisis: The Macro Political Economy Model of Early Industrial Relations

“…This supply curve yields the “break‐even” wage W S , also known as the subsistence, sustainable, or living wage (Stabile ). At this wage, the workers in the middle–lower class segment get just enough income each year to sustain themselves for a lifetime of work and production while all the discretionary surplus goes to the upper strata (Hobson ; Kaufman and Gall ). In orthodox economics, the “surplus‐skimming” nature of this outcome is hidden because all earnings—no matter how high due to socially structured supply curves—are portrayed as a marginal product payment for individual contribution to production.…”