Nous avons proposé, dans la partie I, une formulation plus complète de la conductivité dans les états localisés, ce qui a permis d'étendre jusqu'au régime continu l'intervalle d'application de l'approximation des paires. Nous analysons ici, d'une manière plus approfondie: (i) les conditions de validité de cette approximation, et nous mettons en évidence les raisons pour lesquelles elle doit être écartée lorsqu'interviennent des interactions coulombiennes; et (ii) les restrictions qui doivent être imposées à l'hypothèse de déconnexion entre états localisés et étendus, qui conditionne l'écriture des équations d'échanges entre les éléments d'une paire et donc aussi l'ensemble des expressions théoriques.