2002
DOI: 10.1590/s0102-69922002000200012
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Le gringo et l'antropologue: apparence physique, subjectivités et sensualités dans la recherche de terrain

Abstract: Resumé: Cet article examine l´anthropologue et sa subjectivité dans ses activités de recherche sur le terrain des apparences corporelles à Rio de Janeiro. Dans cet article, j´ai considéré les différents rôles que l´apparence physique et la subjectivité jouent dans la production des savoirs et des textes anthropologiques. Il cherche à montrer à quel point l´apparence physique et la subjectivité du chercheur jouent des rôles importants et permettent d´aborder des questions centrales en Anthropologie, comme celle… Show more

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“…Cette prise de conscience est d'autant plus difficile qu'il s'agit de se départir des schèmes d'interprétation spontanés et de se défaire d'une posture tellement incorporée qu'elle n'affleure pas spontanément à la conscience (Lagrave, 2010). Quand, par exemple, Hall (1966) ébauche une comparaison entre les proxémies des cultures allemande, anglaise et française, il le fait avant tout à partir d'une pratique du terrain orientée par la sensorialité modale américaine et ses modalités à l'autre : les perceptions qu'il a de sa propre culture comme « froide » lui servent alors de système de référence (Malysse, 2002). Cela explique pourquoi il catégorise la proxémie française sur le mode de la « chaleur », de la « convivialité », de la « sensualité », alors que moi qui suis Française, je place cette même distance sensorielle entre les proxémies françaises et brésiliennes.…”
Section: Du Malaise à L'observation Incarnéeunclassified
“…Cette prise de conscience est d'autant plus difficile qu'il s'agit de se départir des schèmes d'interprétation spontanés et de se défaire d'une posture tellement incorporée qu'elle n'affleure pas spontanément à la conscience (Lagrave, 2010). Quand, par exemple, Hall (1966) ébauche une comparaison entre les proxémies des cultures allemande, anglaise et française, il le fait avant tout à partir d'une pratique du terrain orientée par la sensorialité modale américaine et ses modalités à l'autre : les perceptions qu'il a de sa propre culture comme « froide » lui servent alors de système de référence (Malysse, 2002). Cela explique pourquoi il catégorise la proxémie française sur le mode de la « chaleur », de la « convivialité », de la « sensualité », alors que moi qui suis Française, je place cette même distance sensorielle entre les proxémies françaises et brésiliennes.…”
Section: Du Malaise à L'observation Incarnéeunclassified