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RÉSUMÉCet article fait le bilan à 13 ans d'une expérience comparative de provenances de mélèze (expé-rience internationale du Pr. SCHOBER) installée en Bretagne.Outre les caractères de vigueur, une attention spéciale a été donnée aux caractères de forme du tronc et de la cime. Les résultats montrent la très grande supériorité de certains hybrides (Larix eurolepis) et l'intérêt de la région de provenances « Sudètes ». Cependant, pour ces provenances, la forme, très variable, mérite d'être améliorée par sélection individuelle.Le passage à la pratique pourrait se faire très rapidement dans les 2 cas (hybrides et Sudètes) par l'installation de vergers à graines de clones. Dans une précédente publication (*) nous avions dressé un premier bilan concernant la période juvénile (jusqu'au stade -6 ans après semis, soit 4 ans après plantation). Deux plantations comparatives de provenances de mélèze d'Europe {Larix decidua11 s'agit maintenant d'analyser le comportement des différentes provenances 11 ans après plantation, c'est-à-dire au moment où pour les meilleures d'entre elles le stade « couvert fermé » est atteint. Dès cet âge, compte tenu de la vitesse de croissance de l'espèce, il semble en effet possible de tirer des conclusions intéressantes sur des classements de vigueur et de forme des diverses provenances mises en comparaison. Article disponible sur le site http://www.afs-journal.org ou http://dx

On peut définir la sylviculture comme l'ensemble des interventions humaines sur un peuplement forestier, qui s'échelonnent depuis la régénération (naturelle ou artificielle) jusqu'à la récolte.Ces interventions n'apparaissent pas « neutres ' sur le plan génétique . En effet, excepté les éclaircies systématiques qui peuvent être pratiquées dans la phase juvénile du peuplement, l'établissement et la conduite des peuplements comportent des processus de choix qui peuvent modifier la structure génétique de départ . Il peut s'agir du choix de l'espèce, de la provenance de la variété du (ou des) clone(s), mais également du choix des arbres enlevés en éclaircie ou, à l'inverse, de la sélection des arbres de place ou des semenciers permettant le passage à la génération suivante.L'action du forestier cherche également à modifier dans un sens favorable le milieu : conditions microclimatiques (coupe d'abri par exemple), fertilité (fertilisation, drainage, travail du sol), niveau de compétition entre les arbres du peuplement principal, ou entre ces arbres et le sousétage, aussi entre ces arbres et la végétation basse indésirable . Ces conditions de milieu vont avoir un effet direct moyen >' identique pour tous les génotypes cultivés constituant le peuplement, mais aussi elles peuvent avoir des effets différents selon les génotypes considérés individuellement . Il y a dans ce cas interaction entre les génotypes et les conditions de milieu.En conséquence, une modification du milieu peut faire que des génotypes seront favorisés (ou défavorisés) plus que d'autres.Il apparaît alors nécessaire de prendre en compte la dimension génétique dans la gestion sylvicole, qu'il s'agisse de sylviculture traditionnelle ou, plus encore, de sylviculture plus moderne et plus intensive combinant à la fois le progrès génétique et les techniques de culture.Les augmentations spectaculaires des rendements agricoles intervenues dans les dernières décennies résultent à la fois de la création de meilleures variétés et d'une meilleure maîtrise du milieu . Le caractère assez récent de l'amélioration des arbres forestiers fait que ce type de réflexion synthétique à l'interface de deux disciplines -la génétique et la sylviculture -n'a pas encore été très développé . Martin (1977Martin ( , 1985, Destremau (1980), Touzet (1984 toutefois évoquent largement la perspective d'une sylviculture intensive à base de clones hautement sélectionnés.Le présent article pourra alors sembler largement prospectif ou spéculatif . Nous tenterons d'identifier, au cours des opérations sylvicoles qui jalonnent la vie du peuplement, les principales questions relatives aux interactions entre facteurs génétiques et sylviculture, et de proposer des éléments de réponse, notamment en fonction des progrès génétiques attendus. 208

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RésuméAprès une importante revue bibliographique sur les corrélations juvénile-adulte pour divers caractères chez l'Epicéa, les auteurs ont évalué ces liaisons sur un peuplement d'une trentaine d'années en considérant les largeurs et les densités obtenues cerne par cerne par microdensitométrie.Les corrélations entre cernes jeunes et adultes ont été étudiées pour ces deux caractéristiques en faisant varier l'âge des cernes jeunes ; il apparaît que la prédiction de la densité est valable dès le jeune âge à la différence de l'accroissement en diamètre, en ne considérant qu'un seul cerne.Une application de l'analyse de corrélations canoniques a été effectuée en utilisant des ensembles de cernes jeunes et adultes. L'intérêt de la méthode par rapport aux corrélations classiques est discuté.La liaison défavorable densité-vigueur observée classiquement est confirmée. En revanche, l'antagonisme débourrement-densité n'apparaît pas.Il semble que les individus les plus tardifs soient les plus sensibles aux attaques de Pristiphora abietina.Jusqu'à une période relativement récente, le problème des corrélations juvénile-adulte n'était abordé que de façon incidente. Il faut remarquer également que lorsque des calculs étaient conduits sur divers matériels, on se souciait assez peu de leur interprétation génétique ; il est bien clair pourtant qu'une liaison n'a pas du tout la même signification si on l'étudié aux niveaux phénotypique, génotypique, environnemental, si l'on córrele des moyennes de provenances dans le même milieu ou dans des expé-riences différentes... On se reportera à ce sujet à l'étude de Nepveu (1976) qui interprète les diverses corrélations calculées en matière d'étude de la qualité du bois.Ces réserves étant faites, on trouvera dans le tableau 1 un certain nombre de résultats limités à l'essence qui nous intéresse et qui concernent des expériences et des matériels différents. On observera que la définition des états juvénile et adulte est très variable suivant les cas.Article disponible sur le site http://www.afs-journal.org ou http://dx

Spiral grain variation and inheritance were studied in maritime pine (Pinuspinaster Ait.) and Calabrian pine (Pinusnigra Arn. ssp. laricio var. calabrica) through radioisotopes (12K, 188Re) injected into the sap and autoradiography, on different types of material: mother trees in the forest, their open-pollinated progenies (10–14 years old), and the vegetative propagates (grafts) of the mother trees. For both species, spiral grain was always to the left in the grafts and seedling progenies but higher for the former. Broad sense and narrow sense heritabilities, and genetic prediction coefficient estimates were, respectively, 0.43, 0.16, 0.34 for maritime pine and 0.61, 0.58, 0.38, for Calabrian pine.Despite encouraging results, more research is needed to elucidate spiral grain variation along the stem and with time, before including this trait among the selection criteria.