L'une des contraintes liée à la production maraîchère, est la pression exercée par les insectes ravageurs. Cette étude analyse quelques aspects du système de production légumière ainsi que la perception des producteurs de l'utilisation d'extraits botaniques dans la gestion des insectes ravageurs des cultures maraîchères. Elle a été réalisée à travers une enquête menée auprès de 217 maraîchers au Sud du Togo. L'analyse descriptive des données a révélé que plus d'hommes (72%) que de femmes (28%) pratiquent le maraîchage. Seul 33% a suivi une fois une formation en maraîchage. La contrainte majeure dans la production maraîchère est le problème de ravageurs et de maladies dont les principaux sont des insectes, des nématodes et des champignons. La lutte chimique constitue la principale méthode de lutte contre ces ravageurs. Néanmoins, les maraîchers connaissent des dangers induits par l'utilisation des pesticides de synthèse et sont au courant de l'utilisation des pesticides botaniques en maraîchage. Cependant, très peu les utilisent dans la gestion des ravageurs. Mais, ils sont disposés à utiliser les pesticides botaniques si ceux-ci sont disponibles, accessibles, efficaces et pas trop chers pour pallier les effets néfastes des pesticides de synthèse à la santé et à l'environnement.

No abstract

Insecticides play an important role in malaria control programmes especially in Sub-Saharan Africa. However, the development of resistance by vectors to most commonly used public health insecticides has become a very crucial problem. DDT (Dichlorodiphenyltrichloroethane) was used worldwide to control malaria vectors and pyrethroids have been used in many vector control projects due to their known efficiency and lower toxicity to humans and non-target organisms. In West Africa, resistance to pyrethroid in the major malaria vector, Anopheles gambiae, had been reported in several countries. The last publication on this phenomenon in Togo was done in Togo in 2005. An update on the susceptibility of the malaria vector and characterization of its resistance mechanism becomes therefore crucial. Newly emerged female mosquitoes of two to five days old were selected and exposed to DDT 4%, Permethrin 1% and Deltamethrin 0.05%, the WHO diagnostic doses. These adult mosquitoes were from larvae of Anopheles gambiae sensu lato collected from rural and urban settings and reared in an insectary. A susceptible laboratory strain of An. gambiae sensu stricto was used as reference. Species identification was made using the morphological characteristics, PCR (polymerase chain reaction), and HhaI (Haemophilus haemoliticus) restriction digest. Knockdown resistance mutation screening was conducted on both living and dead mosquitoes. An. gambiae sensu stricto was the only sibling species of the complex present in Kovié and Lomé. The molecular M form was predominant in the two localities (almost 100%). High resistance level was observed in Lomé 1.19%, 56.45% and 41.17%; and in Kovié 0.91%, 55.55% and 67% mortality respectively to DDT 4%, Deltamethrin 0.05% and Permethrin 1% with a very high knockdown time (TKD 50 ). Up to 70% of resistant individuals have been obtained in the two localities. It is important to inspect these localities through routine tests in order to decide on possible alternative strategies to be used. This study showed that An. gambiae is highly resistant to both DDT and pyrethroids in Lomé and Kovié, with the presence of kdr allele.

RESUMEL'étude menée sur les attaques des arbres par les termites sur le campus de l'Université de Lomé (Togo) a montré que 304 plants (92,40% de peuplement d'arbres répartis en 20 espèces) ont été attaqués par les termites. Les attaques des termites sur ces arbres se manifestent par la couverture des troncs et des branches par des galeries-tunnels et des placages de récolte des termites, par des racines, des écorces, du bois consommé entraînant la chute des feuilles, le dépérissement et/ou la mort de la plante. Les espèces de termites responsables des dommages causés aux arbres appartiennent au groupe trophique des xylophages. Il s'agit principalement de 5 espèces appartenant à 3 genres : Amitermes evuncifer Silvestri, Ancistrotermes cavithorax Sjöstedt, Ancistrotermes guineensis Silvestri, Macrotermes bellicosus Smeathman et Macrotermes subhyalinus Rambur. Les résultats de notre étude constituent un préliminaire indispensable pour la protection des arbres sur le campus contre les attaques des termites.