This article studies how subversive writing was used to mobilize rebels in late medievalcities. A case-study of a pamphlet, spread during the Brussels revolt against Maximilianof Austria (1488-1489), provides our point of departure for exploring the strategies whichpamphleteers had at their disposal to mobilize bystanders. The article illustrates howpamphlets were not written on the spur of the moment, and instead contained a sophisticatedand well-considered discourse. It therefore challenges the traditional view of pre-modernrevolts, which tends to emphasize the spontaneity and impulsiveness of latemedieval revolts.
Cette contribution tente, à l’aide de quatre documents, d’apporter un éclairage nouveau sur la révolte Brabançonne de 1488-1489 contre Maximilien d’Autriche, régent des Pays-Bas bourguignons. Alors que la violence armée et le déroulement militaire du conflit ont occupé une place prépondérante dans des études antérieures, cet article se consacre au dialogue qui s’amorce entre les parties dans cette période de troubles. Les textes édités montrent comment Maximilien, son entourage, les députés des États Généraux et les insurgés appliquaient, influençaient et, parfois, réprimaient les délibérations pour augmenter leur impact sur le cours du conflit. Sur base d’une analyse approfondie des documents, cet article propose des explications à l’échec des négociations de paix avec les insurgés et permet d’examiner le rôle de médiateur des députés des États Généraux. En outre, cette recherche discute les arguments qui étaient utilisés pour influencer les actions des autres parties, et démontre qu’aussi bien l’entourage de Maximilien que les insurgés évitaient et restreignaient parfois le dialogue dans une tentative de protéger leur politique.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.