Résumé
Objectifs: En 2020, la COVID-19 a causé plus de 260 000 hospitalisations et près de 64 000 morts en France. La vaccination est le principal espoir pour contrôler la pandémie. Notre objectif est de réaliser la cartographie des risques relatifs à l’organisation du début de la campagne vaccinale contre la COVID-19 dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de décembre 2020 à avril 2021 (inclus).
Méthode: Après avoir décrit le processus relatif à l’organisation de la campagne de vaccination contre la COVID-19, les risques, les causes, les conséquences et les éléments de maîtrise ont été identifiés par 15 entretiens semi-directifs. L’analyse a été menée selon l’approche par processus, complétée par une analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC).
Résultats: Le processus se décline en une approche collective et une individuelle. Quarante-sept risques ont été identifiés et 15 actions proposées. La logistique d’approvisionnement régional, les lieux de vaccination, la gestion des rendez-vous et le système d’information Vaccin-COVID sont les points critiques. La surcharge de travail est le risque le plus souvent vécu (n = 18), favorisant la désaffection des professionnels de santé, menace majeure de cette organisation. L’éligibilité, la consultation médicale et la période post-vaccination sont maîtrisées.
Conclusions: Cette analyse a permis d’identifier les risques liés à l’organisation de la campagne de vaccination contre la COVID-19 et de proposer des actions d’amélioration prioritaires susceptibles d’optimiser les pratiques actuelles et futures. Elle apporte une vision régionale, à confronter à d’autres données régionales, nationales et internationales.
IntroductionDans le cadre de la sécurisation du circuit du médicament, une EPP a été réalisée pour mettre en évidence le nombre d’erreurs identifiées lors de la préparation des piluliers dans le cadre de la DJIN des patients hospitalisés en psychiatrie.Matériels et méthodeMenée de janvier à décembre 2014, cette étude prospective a permis de recenser et de typer les erreurs identifiées lors de la préparation des piluliers. Quotidiennement et de manière aléatoire, 4 chariots sur 10 étaient entièrement contrôlés. Les 6 autres ne l’étaient que partiellement, à raison de 2 piluliers choisis au hasard par chariot. Les résultats obtenus correspondent au nombre d’erreurs rapporté au nombre d’ordonnances contrôlées, par service et par mois.Résultats et discussionEn 2014, le pourcentage d’erreurs identifiées pour le service de psychiatrie est de 6,04 %, soit 1 erreur toutes les 26 lignes. Ce résultat est conforme aux données de la littérature (6–7 %)*, contrairement à celui obtenu pour l’ensemble de l’hôpital (7,78 %). En effet, le service de psychiatrie témoigne d’une certaine stabilité en raison d’une chronicité des pathologies traitées et d’une protocolisation des prises en charge. Les patients sont ainsi souvent suivis depuis longtemps et leur traitement ne change que ponctuellement. Cependant, malgré cette sécurité apparente, la vigilance de l’équipe soignante est essentielle : sur les 1300 ordonnances non contrôlées, 79 erreurs n’auraient donc pas été interceptées par la pharmacie, si le même pourcentage d’erreurs est appliqué.ConclusionLe double contrôle lors de la préparation des traitements est essentiel. Il permet d’intercepter les erreurs à la pharmacie, mais aussi dans le service clinique. À l’heure où l’exercice de l’infirmier est à la médicalisation, l’infirmier reste le dernier verrou avant le patient.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.