Rillenkarren are defined as densely packed, rainfall generated, bedrock channels, forming on slopes. They are usually no more than a few centimetres in width. Their lengths are dependant on the down-slope extent of exposed bedrock, Rillenkarren exist in many karst terraines on many types of rock. Rillenkarren on gypsum were measured at four differing sites in Nova Scotia. The results are compared with previous data for naturel rillenkarren on limestones. It was found that gypsum rillenkarren tend to exhibit a smaller mean width that those on limestone. Mean lenghts could not be established because rillenkarren elongation on the gypsum was limited by the length of the exposed surface. These conclusions result from the first systematic study of naturally occurring rillenkarren on gypsum and are contrary to the previously speculated dimensions reported by various authors.Les lapiès de fissure (rillenkarren ) sont des formes de ruissellement qui se présentent comme des cannelures groupées sur des pentes. Leur largeur dépasse rarement quelques centimètres; leur longueur dépend de l'étendue de la roche à nu sur le versant. Les lapiès s'observent dans beaucoup de régions karstiques et sur différents types de roches. On a mesuré des lapiès de fissure dans quatre sites de la Nouvelle-Écosse, puis on a comparé les résultats avec des données trouvées antérieurement sur les lapiès de fissure sur calcaire. Il en ressort que les lapiès de fissure sur gypse sont généralement plus étroits que les lapiès sur calcaire. On n'a pu établir leur longueur moyenne parce qu'elle était limitée par la longueur de la surface à nu. Ces conclusions sont le résultat de la première étude systématique menée sur les lapiès de fissure naturels et diffèrent des dimensions déjà rapportées par différents auteurs

Assemblages of subglacial sculpted bedrock forms (p-forms; Dahl, 1965) are identified on resistant units of the Niagara Escarpment in the Niagara Peninsula, and on the Onondaga Escarpment. The scale of the features is much larger than previously recorded for bedrock glacial features in the Peninsula (Feenstra, 1981) and we suggest that there is a continuous spectrum of forms from small obstacle marks with dimensions of a few centimetres, through ridges and furrows measured in tens of metres, to promontories on the order of kilometres. Such assemblages comprise fluted surfaces with a consistent orientation between N40E and N45E, and which show very little variation within a site. Mapping the features has increased our awareness of their extent, and of the problems they pose for mechanisms proposed to explain them. The morphometry of the forms is similar to that described elsewhere, and the irregular edge of the Niagara Escarpment to oncoming flows is thought to be responsible for the prominent features described. The apparent removal of substantial bedrock blocks implies flow velocity well in excess of 3 m/s. Therefore the sculpting of the forms is attributed to fast flowing subglacial meltwater which may have had a discharge of the magnitude of 2.1 x 106 cumecs.On a identifié des ensembles de formes sous-glaciaires sculptées dans la roche en place (p-forms) dans des unités de roches résistantes de l'escarpement du Niagara et de l'escarpement d'Onondaga. L'échelle de ces formes est beaucoup plus grande que ce qu'on a déjà rapporté sur les formes glaciaires dans la roche en place de l'escarpement (Feenstra, 1981); nous croyons que ces formes existent dans toutes les tailles, à partir des simples marques de quelques centimètres en passant par des crêtes et des entailles décamétriques, jusqu'aux promontoires de l'ordre du kilomètre. De tels ensembles comprennent des surfaces cannelées dont l'orientation préférentielle se situe entre N40E et N45E et qui montre très peu de variation à l'intérieur d'un même site. La cartographie de ces formes a permis de se rendre compte de leur grande étendue et des difficultés de comprendre les mécanismes qui en sont à l'origine. La morphométrie des formes est semblable à ce que l'on a déjà décrit; on croit que la forme irrégulière du rebord qu'oppose l'escarpement du Niagara aux écoulements est responsable pour les formes remarquables décrites. L'enlèvement apparent de gros blocs de roche en place suppose des vitesses d'écoulement de plus de 3 m/s. Conséquemment, la sculpture des formes est attribuée à une eau de fusion sousglaciaire très rapide qui a pu avoir un débit de l'ordre de 2,1 x 10em3/s