Collective dance improvisation (e.g., traditional and social dancing, contact improvisation) is a participatory, relational and embodied art form which eschews standard concepts in aesthetics. We present our ongoing research into the mechanisms underlying the lived experience of “togetherness” associated with such practices. Togetherness in collective dance improvisation is kinaesthetic (based on movement and its perception), and so can be simultaneously addressed from the perspective of the performers and the spectators, and be measured. We utilise these multiple levels of description: the first-person, phenomenological level of personal experiences, the third-person description of brain and body activity, and the level of interpersonal dynamics. Here, we describe two of our protocols: a four-person mirror game and a ‘rhythm battle’ dance improvisation score. Using an interpersonal closeness measure after the practice, we correlate subjective sense of individual/group connectedness and observed levels of in-group temporal synchronization. We propose that kinaesthetic togetherness, or interpersonal resonance, is integral to the aesthetic pleasure of the participants and spectators, and that embodied feeling of togetherness might play a role more generally in aesthetic experience in the performing arts.
Collective dance improvisation (e.g. traditional and social dancing, contact improvisation) is a participatory, relational and embodied art form which eschews standard concepts in aesthetics. We present our ongoing research into the mechanisms underlying the lived experience of “togetherness” associated with such practices. Togetherness in collective dance improvisation is kinaesthetic (based on movement and its perception), and so can be simultaneously addressed from the perspective of the performers and the spectators, and be measured. We utilise these multiple levels of description: the first-person, phenomenological level of personal experiences, the third-person description of brain and body activity, and the level of interpersonal dynamics. Here, we describe two of our protocols: a four-person mirror game and a ‘rhythm battle’ dance improvisation score. Using an interpersonal closeness measure after the practice, we correlate subjective sense of individual/group connectedness and observed levels of in-group temporal synchronization. We propose that kinaesthetic togetherness, or interpersonal resonance, is integral to the aesthetic pleasure of the participants and spectators, and that embodied feeling of togetherness might play a role more generally in aesthetic experience in the performing arts.
Résumé: On parle souvent, à l’égard de la danse post-moderne américaine des années 1960 et 1970, de corps, de mouvements, de procédures chorégraphiques démocratiques. Pourtant, certains traits de ces danses (déhiérarchisation des parties du corps et des virtuosités, recherche de processus de décision collectifs...) s’opposent de manière critique à la démocratie libérale. C’est plutôt de l’anarchisme qu’elles se réclament. En s’appuyant sur trois aventures collectives américaines, et en examinant les écrits de Steve Paxton comme témoin et acteur de ces aventures, cet article se demande: Qu’est-ce qu’un postulat anarchiste permet de voir dans ces danses? Que nous apprennent les pratiques chorégraphiques sur l’anarchie?
Distribution électronique Cairn.info pour Association Multitudes. © Association Multitudes. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Ce document a été généré automatiquement le 15 novembre 2019. association des Chercheurs en Danse Sentir et se mouvoir ensemble. Micropolitiques du contact improvisation Romain Bigé L'objectif de cet article 1 est d'examiner les implications de la pratique du contact improvisation en termes de philosophie politique. Je souhaite prolonger en cela l'approche proposée par Cynthia Novack qui, dans Sharing the Dance, suggérait de penser cette forme de mouvement comme une « expérimentation sociale, une tentative de placer la danse dans un contexte social à la frontière des catégories du spectacle chorégraphique et des danses sociales 2. » Initialement conçu à l'occasion du travail préparatoire pour une performance improvisée, Magnesium, créé par Steve Paxton 3 à Oberlin College (Ohio) en 1972, qui consistait en un groupe de jeunes danseurs explorant sauts, chutes et collisions ; le contact s'est en effet rapidement transformé en une forme de danse sociale, pratiquée lors des « jams », studios ouverts une à plusieurs fois par semaine où les pratiquants se retrouvent pour pratiquer et explorer librement la forme. Sentir et se mouvoir ensemble. Micro-politiques du contact improvisation Recherches en danse, 4 | 2015 « Dans les mots "Tiens-toi droit", nous entendons les connotations d'intégrité et d'autonomie. Par conséquent, nous nous efforçons de ressembler à quelqu'un de courageux et de fort, et le soldat qui défile, de préférence le chef, en est en général le modèle à suivre [...]. Il suffit d'un mot à la plupart des gens pour adopter la posture typique : un caractère solide et bien trempé est symbolisé par une "colonne vertébrale rigide" ; celui qui peut endurer une punition sans geindre "encaisse en serrant les mâchoires". […] L'application de ces idées fausses sur le plan mécanique entraîne un conditionnement des réflexes dont découlent des schémas musculaires figés 7. » L'« idée fausse » à laquelle s'attaque Paxton avec sa proposition, c'est le tabou social qui entoure le toucher et qui institue la séparation spatiale entre les individus : « Le fait que chaque personne se voie allouer un espace personnel isolé (à l'image de particules de charges identiques) est typique de notre culture. Ainsi, même lorsqu'on se retrouve dans une foule, cet espace personnel est maintenu, à ceci près que le champ en est condensé à une petite bulle resserrée autour de la personne, voire retirée à l'intérieur du mur de la peau 8. » Sentir et se mouvoir ensemble. Micro-politiques du contact improvisation Recherches en danse, 4 | 2015
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