The'magnetic signal'that combines both the induced (J i ) and the remanent (J r ) magnetization is widely used in archaeological and pedological prospecting. Magnetic prospecting recording the lateral variations of the total magnetization is the most frequently used measurement before in-phase magnetic susceptibility (K ph ) and magnetic viscosity (K qu ) mapping. The work presented here brings together three types of prospecting technique: magnetic field survey and electromagnetic measurements with both frequency and time domain devices that measure magnetic susceptibility andviscosityrespectively.The site studied, the Gallic town of Levroux (Indre,France), isparticularly interesting because it includes features such as pits and ditches dug into the calcareous substratum partly filled with topsoil and with residues of different metallurgical and fire activities.The field results indicated anomalies with different types of characterization: (i) many compact features filled with magnetic, electrically conductive and minimally viscous materials; and (ii) elongated anomalies characterized by lower magnetic properties and electric conductivity but relatively higher magnetic viscosity than those of the compact features. In addition to the location of the features, the combination of the information brought by the different types of measurements allows us to evaluate the possible erosion of their upper parts by ploughing, to assess their depth (never deeper than1.30 m) and to precise the nature of the feature's fill.
RésuméL’extension celtique trouve son apogée aux IVeet IIIesiècles avant J.-C. avec la conquête de nouveaux territoires aux marges des mondes romain et hellénistique. Cette période est souvent négligée par les historiens parce qu’on n’en retient que les raids des barbares ou le mercenariat qui trouve son apogée au IVesiècle, mais pas les mouvements de colonisation. De plus la société celtique de cette époque se démarque radicalement des cultures méditerranéennes. Les importations sont beaucoup plus rares qu’aux siècles précédents, les tentatives d’urbanisation abandonnées. Le monde celtique devient résolument rural, l’artisanat, l’habitat, les sanctuaires sont dispersés dans les campagnes. L’art et la religion prennent des formes originales et cohérentes au-delà des variations locales. C’est une société de paysans et de guerriers, dominée par de grandes familles aristocratiques.
RésuméLa romanisation du monde celtique est un phénomène progressif, étalé dans le temps et dans l’espace. L’archéologie permet de définir aujourd’hui un fonds commun aux cultures continentales et méditerranéennes, puis des emprunts qui sont traduits et intégrés dans l’évolution des cultures nord-alpines, enfin la transformation radicale de ces dernières à partir du IIe siècle avant J.-C., qui ouvre la voie à une culture urbaine. La fusion est réalisable à partir du moment où le système républicain romain des alliances, bousculé par l’ambition des généraux, est remplacé par la politique impériale. Les territoires celtiques septentrionaux sont invités à entrer dans le système, pour peu que les cités acceptent le mode de vie romain et, bientôt, le culte impérial. Les transformations radicales des agglomérations, après une ultime floraison d’oppida, manifestent concrètement cette adhésion. A` travers quelques exemples, on voit que les transformations internes du monde celtique au IIe siècle avant J.-C. ouvraient la voie à une fusion, et que l’idéologie impériale, en Gaule comme dans d’autres provinces plus proches culturellement de l’Italie, la rendaient politiquement possible.
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