Siberian hunters have never been able to get used to our insistence on pressing our God on everyone else, nor to our way of abasing ourselves before him when they see us as masters of all -conquering the bear and the elk with our rifles, using our knowledge and power to conquer the indigenous people, who have always been determined to hang on to what little they have. How crazy the shaman would be to put his penny in the collection during mass without knowing whether it would be effective or not, whether the ritual would &dquo;work&dquo; this time -since only the result, here and now, matters to him. Why thank the priest and his God, why let them prosper, when in the end the famine did take hold and the sick did die?'The strange export of religion We have grown accustomed to seeing religions spreading around the world, apparently regardless of national borders, and attracting followers from everywhere on their neverending way. But it is not inevitable that we should feel the need to disseminate our local truth beyond our homeland, and not all cultures share this need. Sadly, we have long labelled as popular, primitive, even superstitious, religions or religious practices that were quite happy to stay at home and felt no need to travel abroad. In relation to these differing cultural, political and universalist ambitions, religions with an oral tradition that have not spread outside their territory of origin, such as shamanism and animism, have come into conflict throughout history with those with a written tradition, like Confucianism or Judaism, whose exportation has had political repercussions, or Christianity, Islam and Buddhism, which were also attempting to proselytize. Roberte Hamayon notes that a shaman cannot understand how his gods could be of use to everyone, and cannot want them to. First of all, he would say to a Christian, 'we do not have the same ancestors as you, so each has his own gods! Neither can be passed from one people to another. Ours have a keen sense of kinship, they would have no interest in strangers like you. So why try to persuade us that yours could be of any use to us.'2
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La singularité française par Nathalie Luca Depuis une trentaine d'années, des événements drama-tiques associés à des groupes religieux suicidaires ou considérés comme anti-sociaux ont à plusieurs reprises alerté l'opinion publique internationale. Ces drames ont nui à la réputation de l'ensemble des « nouveaux mouvements religieux » qui se développaient parallèlement, et dont on a pu redouter les agissements. Pour éviter toute confusion avec des institutions religieuses établies, les « victimes » des groupes, leurs familles, l'opinion et certains hommes politiques les ont baptisés « sectes ». En réalité, cette expression, dont il n'existe aucune définition tech-niquejuridique ou sociologique-, n'emporte pas l'unanimité. Elle n'est que le reflet d'une inquiétude collective. Ce qu'elle évoquela coupure de l'adepte d'avec son milieu et l'enfermement au sein d'un groupe closne représente qu'une extrême minorité des groupes ainsi étiquetés. De fait, l'expression sème la confusion plus qu'elle ne la réduit, et les pouvoirs publics de certains pays ont préféré la proscrire. Mais d'autres au contraire l'ont pérennisée. Cette attitude de rejet ou d'appropriation du terme « secte » est révélatrice des divergences très profondes apparues entre les États-Unis et l'Europe d'une part, et entre pays européens d'autre part, quant au traitement politique de la question. Si tous réagissent aux
Le succès du christianismeet plus particulièrement des protestantismesen Corée du Sud est d'autant plus étonnant que les deux grandes puissances qui l'entourent, la Chine et le Japon, sont restées plutôt indifférentes à cette religion. Depuis une dizaine d'années, on observe néanmoins, une stagnation dans la progression du nombre des chrétiens. Après une croissance explosive de 333,7 % entre 1962 et 1970, le taux de conversions est tombé à 23,9 % entre 1985 et 1991, puis à 1,4% entre 1991 et 19941. Par ailleurs, de récentes observations de terrain mettent en évidence la réserve actuelle, si ce n'est le retrait, des Églises protestantes. Les rues de Séoul et de chaque ville et village de la Corée du Sud n'en continuent pas moins d'être jalonnées de croix illuminées qui témoignent de ce que fut le prosélytisme de ces Églises jusqu'à la fin du XXe siècle. Plusieurs étapes ont marqué l'évolution des Églises protestantes de la fin du XIXe siècle à nos jours. Leur succès a d'abord été lié au besoin de reconstruction d'une identité nationale mise à mal par quarante ans de colonisation japonaise.
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