The interview explores the relationship between work and subjectivation, examining the role of work in the structuring of the psyche, in the dynamics of pleasure and suffering, and in the construction of gender identities. "Feminized" work -that of nurses, caregivers and maids, among others -is examined from a "care" perspective, analyzing its intrinsic invisibility and impossibility of being quantified and measured, which makes it a challenge to management-based logic.
Cet article aborde certains défis que les scénarios du monde contemporain posent à la psychodynamique du travail ( pdt ), en particulier ceux liés à la précarité de l’emploi et du travail, et plus largement, à la précarité de la vie comme modèle normalisé d’existence. Il s’agit de penser comment opérer à partir de la psychodynamique du travail ( pdt ) - en tant que théorie et pratique clinique - à une époque où rien n’est laissé en dehors du monde de l’entreprise néolibérale. Dans ce scénario, est-il possible de continuer à soutenir la centralité politique du travail et sa possible fonction civilisatrice (Kulturarbeit) ? Le travail peut-il continuer à être pensé comme un espace de construction et de médiation des processus émancipateurs comme le suggère la théorie du Travail Vivant ? Quelle marge de possibilité existe pour l’affichage de la délibération et du faire déontique dans les organisations de travail ? De quelles manières ces scénarios de travail interpellent-ils la théorie de la psychodynamique du travail et quels angles morts supposent les exigences méthodologiques de la méthode ? Quelles alternatives peuvent être envisagées face à ce panorama ? Premièrement, l’article fait référence aux processus de fabrication de travailleurs précaires sur la base de deux enquêtes liées aux licenciements massifs et à la précarité de l’emploi qui ont récemment eu lieu en Argentine. Dans un second temps, il aborde des scénarios contemporains dans lesquels la précarité prévaut comme mode d’existence normalisé, qui interroge la manière dont la pdt comprend le travail et la subjectivité. Enfin, une série de questions et de défis sont formulés et pourraient être des tâches futures pour la pdt .
Les travailleurs/ses sont ceux qui ont le plus souffert de la torture et des disparitions lors de la dernière dictature militaire en Argentine (1976 – 1983), cependant dans les constructions mémorielles de cette période, ils font figure d’oubliés. Cet article s’organise autour de ce « vide » et il vise à élucider les motivations de ce dernier. Dans la première partie, l’auteure présente les évènements historiques auxquels il est fait référence, et explique les modalités qui ont permis la disciplinarisation, la répression ultérieure dans les organisations du travail et la responsabilité des entreprises dans la disparition des travailleurs. Dans un second temps, l’auteure analyse les politiques mémorielles vis-à-vis des disparu(ue)s dans différents moments historiques afin d’émettre l’hypothèse qui permet d’expliquer la mise sous silence/l’effacement des travailleurs/travailleuses comme étant les principales victimes. La troisième section traite des politiques publiques en ce qui concerne les crimes contre l’humanité comme un axe central dans la construction des nouvelles politiques mémorielles. Pour terminer, certaines questions se posent en ce qui concerne le rapport entre les constructions sociales et politiques de la mémoire et ses liens avec la subjectivité ; et plus spécifiquement en ce qui concerne la manière dont les constructions mémorielles affectent les processus psychiques facilitant, entravant ou façonnant le déploiement et l’élaboration d’événements traumatiques.
Cet article aborde certains défis que les scénarios du monde contemporain posent à la psychodynamique du travail ( pdt ), en particulier ceux liés à la précarité de l’emploi et du travail et, plus largement, à la précarité de la vie comme modèle normalisé d’existence. Il s’agit de penser comment opérer à partir de la psychodynamique du travail ( pdt ) – en tant que théorie et pratique clinique – à une époque où rien n’est laissé en dehors du monde de l’entreprise néolibérale. Dans ce scénario, est-il possible de continuer à soutenir la centralité politique du travail et sa possible fonction civilisatrice (Kulturarbeit) ? Le travail peut-il continuer à être pensé comme un espace de construction et de médiation des processus émancipateurs comme le suggère la théorie du Travail vivant ? Quelle marge de possibilités existe pour l’affichage de la délibération et du faire déontique dans les organisations de travail ? De quelles manières ces scénarios de travail interpellent-ils la théorie de la psychodynamique du travail et quels angles morts supposent les exigences méthodologiques de la méthode ? Quelles alternatives peuvent être envisagées face à ce panorama ? Premièrement, l’article fait référence aux processus de fabrication de travailleurs précaires sur la base de deux enquêtes liées aux licenciements massifs et à la précarité de l’emploi qui ont récemment eu lieu en Argentine. Dans un second temps, il aborde des scénarios contemporains dans lesquels la précarité prévaut comme mode d’existence normalisé, qui interroge la manière dont la pdt comprend le travail et la subjectivité. Enfin, une série de questions et de défis sont formulés et pourraient être des tâches futures pour la pdt .
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