This chapter reviews the specificities of feeding behaviour and mastication in ruminants and their implications for mastication measurement and analysis. The functional role of mastication during eating and ruminating are then discussed, highlighting its major contribution to digestion and the control of intake. The last part of this chapter discusses the variations of rhythm and duration of mastication activities in relation to feed and dietary characteristics on one hand and to animal and group characteristics on the other.
Summary ― Ruminal starch degradation of untreated and formaldehyde-treated wheat and maize was measured in situ (trial 1) and in vitro (trial 2). The in situ starch degradability was higher for wheat than for maize (82.1 vs 52.3%), for untreated cereals than for cereals treated with 1 % formaldehyde (77.3 vs 67.0%) and for cereals treated with 1 % formaldehyde than those treated with 5% formaldehyde (67.0 vs 57.2%). The in vitro results were similar. The treatment of cereals by formaldehyde decreased starch degradability more for wheat than for maize, suggesting that the treatment was more efficient when cereal starch and/or nitrogen was highly degradable. Fonnadehyde treatment of wheat was more effective at decreasing the rate of wheat protein degradability than starch degradability.
Summary — Two groups of 7 saddle mares weighing about 550 kg after foaling, received ad libitum hay -concentrate diets (90:10) from 4 wk before foaling until 5 wk after foaling. One group received high quality (HQ), the other group low quality hay (LQ).In late pregnancy, daily intake was slightly higher (1.0 to 1.4 kg DM) for HQ diet than for LQ diet (P > 0.05). Intake greatly increased in early lactation (18.6 and 21.1 kg DM for LQ and HQ diets in the 3rd wk) but the difference in intake between diets remained higher than 1.5 kg DM. There was no short-term adaptation of mares to the increase in requirements. With
L’enrichissement en matières grasses des rations est couramment pratiqué pour les vaches laitières fortes productrices. L’une des conséquences les plus fréquentes est la diminution de la teneur en protéines, et plus particulièrement en caséines du lait. Les causes en sont encore mal connues. Une partie de cet effet est liée à la dilution des protéines dans un volume accru de lait, car la sécrétion totale de protéines n’est que peu affectée. La diminution du taux protéique est beaucoup plus modérée au début de la lactation, où l’effet positif sur la production laitière est moins net, qu’après le pic de production. L’incorporation de matières grasses dans les rations a un effet très variable sur le taux butyreux, qui dépend du bilan entre l’augmentation des acides gras longs d’origine alimentaire et la réduction de la synthèse mammaire des acides gras à chaîne courte ou moyenne. La teneur en acides gras polyinsaturés dans le lait n’est presque jamais fortement modifiée, en raison de l’hydrogénation des lipides alimentaires dans le rumen. Seule la technique d’encapsulation des lipides dans une coque de protéines tannées protège les lipides alimentaires de l’hydrogénation ruminale. Certains types de suppléments lipidiques entraînent une détérioration de la valeur organoleptique des produits laitiers, en particulier par oxydation et rancissement.
L’une des limites à l’utilisation des matières grasses dans l’alimentation des ruminants tient aux perturbations qu’elles engendrent dans la digestion des glucides dans le rumen. Pour éviter cet inconvénient, diverses formes de protection des lipides sont apparues. Cet article récapitule les effets de l’addition des graisses animales (en moyenne 941 g/j) et d’huiles végétales (693 g/j) encapsulées, et de savons de calcium (593 g/j), dans la ration des vaches laitières sur les quantités ingérées, la production et la composition du lait. L’addition de matières grasses protégées entraîne une diminution des quantités ingérées plus faible pour les savons de calcium (0,55 kg MS/jour) que pour les graisses ou les huiles encapsulées (1,1 à 1,3 kg MS/jour). Ces diminutions sont comparables à celles observées avec des matières grasses non protégées. L’incorporation de graisses encapsulées ou de savons de calcium accroît la production laitière d’environ 1 kg/jour, alors que celle d’huiles encapsulées ne la modifie pas. L’addition de graisses encapsulées ou de savons de calcium réduit le taux protéique de 1,8 et 1,2 g/kg, respectivement, alors que les huiles encapsulées ne le modifient pas. Cette différence est une conséquence des variations de production laitière, la quantité de protéines sécrétée n’étant modifiée par aucun des trois suppléments. L’encapsulation des lipides entraîne un accroissement important du taux butyreux avec les graisses (4,0 g/kg) et les huiles (6,4 g/kg). L’augmentation de sécrétion d’acides gras longs est en effet supérieure à la réduction de la synthèse de novo d’acides gras courts et moyens. L’accroissement variable de la sécrétion d’acides gras polyinsaturés reflète l’efficacité de la protection contre l’hydrogénation ruminale. L’addition de savons de calcium n’accroît pas le taux butyreux ; selon les essais, l’inhibition de la synthèse de novo est compensée par une sécrétion accrue soit d’acide palmitique, soit d’acide oléique.
Summary. A 65 % increase in forage intake in lactating mares as compared with pregnant ones was associated with 15 and 24 % increases in eating and chewing times, respectively. The rate of eating increased by 50 % and was positively related to intake. All the mares showed a cyclic pattern of feeding activities.Le comportement alimentaire du cheval peut être influencé par des variations modérées du niveau alimentaire (Doreau, 1978
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