fit paraître en 1878, coucurrernment chez L. QuARRE, Libraire, Grand'Place à Lille et chez F. SAVY à Paris, boulevard St-Germain. Il divisait cet aperçu historique en deux périodes, une période qu'il appelait ancienne et qui allait de 1750 à 1820 et une période moderne qui allait de 1820 à 1878. Le premier ouvrage qui traite de la flore locale est la Botanographie Belgique de F .. T. LESTIBOUDOis ou « Méthode pour connaître facilement toutes les plantes qui croissent naturellement ou que l'on cultive communément dans les provinces septentrionales de la France », paru il Lille chez J. B. HENHY en 1781 en un volume in-8•. C'est une compilation, arrangée pour le Nord de la France, de la Flore française de LAMARCK qui venait alors de paraître. Dans cc texte, les stations locales d'espèces semblent assez fantaisistes. Dans la seconde édition de cet ouvrage, réalisée par le fils du premier auteur, en l'An vu de la République, n'apporte guère de vues plus originales. En l'an 111. HÉCAHT, botaniste valenciennois, publie un « Essai sur les qualités et propriétés des arbres, arbrisseaux, arbustes et plantes ligneuses, qui croissent naturellement dans le département du Nord. ou que l'on peut y naturaliser ». f:c même « citoyen Hi~GAHT » rédigea quelques années plus tard une flore du Hainaut, dont le manuscrit fut égaré, mais dont il fut possible de rétablir le catalogue qui parut plus tard, sous le nom de « Florula Hannoniensis ». En 1812, chez VANACKÜm ù Lille, en 1 vol. in-8" ct un atlas in-4 ", .T. B. H .. T. DESMAZIÈRES publie une « Agrostographie du Département du Nord de la Franee ». C'est ee même DESMAzlimEs qui ouvre la période moderne de la Botanique dans le Nord de la France en publiant, en 1823, it Lille, chez LELEUX, un « Catalogue des plantes omises dans ln Botanographic Belgique et dans les Flores du Nord de la France ». Dans sa préface, il montre l'insuffisance des travaux préeédents et reproche surtout à leurs auteurs d'avoir négligé d'explorer le pays dont ils décrivent la flore ; il leur reproche également de ne pas avoir constitué de collections d'herbiers.