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Since the 1970s, almost all states in the world have realized the need to integrate the sound management of waste, including solid household waste into their national and local environmental policies. This environmental awareness has been the result of the evolution of several environmental events around the world. It materialized in Rio de Janeiro in 1992 with the establishment of "Agenda 21" which devoted its Chapter 21 mainly to the environmentally sound management of waste. The signatory states of the Rio deeds, including Cameroon, were at the same time committed to integrating into their internal environmental policies, mechanisms and strategies for the rational and sustainable management of household waste. Therefore, one can wonder why, several years after Rio, despite these commitments, threats related to the mismanagement of waste persist in African countries and precisely in Douala ? This research aims to rely on the Guy Di Meo’s theory of the “formation socio-spatiale” to highlight the territorial dynamics of Douala in relation to solid household waste management. The data presented here come from field observations, surveys and interviews with resource persons and the consultation of documents related to the subject. The article highlights the territorial dynamics of Douala and the factors that favor the emergence of household waste management practices that seem unsuited to the urban space. It also insists on the degree of responsibility of the actors (waste producers, collectors, managers ...) at all territorial scales, facing the threats inherent in their practices and the different logics of urban governance. Depuis les années 1970, la quasi-totalité des états du monde a pris conscience de la nécessité d’intégrer la gestion rationnelle des déchets, notamment des déchets solides ménagers dans leurs politiques environnementales nationales et locales. Cette conscience environnementale a été le résultat de l’évolution de plusieurs événements environnementaux dans le monde. Elle s’est matérialisée à Rio de Janeiro en 1992 par la mise en place de l’« Agenda 21 » qui a consacré son chapitre 21 essentiellement à la gestion écologiquement rationnelle des déchets. Les états signataires des actes de Rio dont le Cameroun, s’étaient par la même occasion engagés à intégrer dans leurs politiques environnementales internes, des mécanismes et stratégies pour une gestion rationnelle et durable des déchets ménagers. Dès lors, on peut se demander pourquoi plusieurs années après Rio, en dépit de ces engagements, des menaces liées à la mauvaise gestion des déchets persistent dans les pays africains et précisément à Douala ? Cette recherche vise à s’appuyer sur la théorie de la « formation socio-spatiale » de Guy Di Méo pour mettre en évidence la dynamique territoriale de Douala en rapport avec la gestion des déchets ménagers solides. Les données présentées ici sont issues des observations de terrain, des enquêtes et entretiens auprès des personnes ressources et de la consultation des documents en relation avec le sujet. L’article met ainsi en exergue la dynamique territoriale doualaise et les facteurs qui favorisent l’émergence des pratiques de gestion des déchets ménagers qui paraissent inadaptées à l’espace urbain. Il insiste aussi sur le degré de responsabilité des acteurs (producteurs de déchets, collecteurs, gestionnaires…) à toutes les échelles territoriales, face aux menaces inhérentes à leurs pratiques et aux différentes logiques de gouvernance urbaine.
La présente étude a pour objectif d’estimer le potentiel de valorisation énergétique des déchets organiques produits dans la localité de Bitchoua (Ouest du Cameroun) ainsi que les émissions évitées de gaz à effet de serre en considérant que la production d’énergie permettrait de soustraire les émissions des déchets souvent abandonnés dans la nature. Ces évaluations ont été réalisées à partir des données spatiales disponibles, des enquêtes socio-démographiques et des estimations quantitatives des gisements de déchets appropriés à Bitchoua. Il ressort de l’étude que Bitchoua génère annuellement environ 39250 t de déchets organiques mobilisables, dont la valorisation énergétique permettrait de produire annuellement par méthanisation et combustion, environ 66145 MWh de bioélectricité, ce qui correspond à 11 680,15 % de la consommation électrique actuelle de ce territoire. Cette valorisation permettrait d’éviter chaque année les émissions de plus de 53 731 t eq.CO2 issues des déchets organiques au cas où ils sont abandonnés dans la nature.
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