Exposure to maltreatment during childhood (CM) can have deleterious effects throughout the life span of an individual. A parent's history of child maltreatment can also impact his or her own parenting behavior. Theoretically, parents who experienced maltreatment as children may have fewer resources to cope with the challenges of childrearing and may adopt more problematic parenting behaviors. However, empirical studies examining the association between CM and later parenting behavior have yielded mixed results. The aim of this study is to conduct a meta-analysis of studies that have examined the association between exposure to CM and the subsequent parenting outcomes of mothers of 0- to 6-year-old children. A secondary aim is to examine the potential impact of both conceptual and methodological moderators. A total of 32 studies (27 samples, 41 effect sizes, 17,932 participants) were retained for analysis. Results revealed that there is a small but statistically significant association between maternal exposure to CM and parenting behavior (r = –.13, p < .05). Moderator analyses revealed that effect sizes were larger when parenting measures involved relationship-based or negative, potentially abusive behaviors, when samples had a greater number of boys compared to girls, and when studies were older versus more recent. Results are discussed as they relate to the intergenerational transmission of maltreatment and abuse.

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Les programmes de soutien à la parentalité sont un moyen efficace pour prévenir la maltraitance envers les enfants, mais il peut être difficile d’amener les parents plus vulnérables à s’y engager. La présente étude vise à vérifier jusqu’à quel point le profil de mères québécoises entrant dans le programme Triple P – Positive Parenting Program correspond à un profil de risque de maltraitance. À cette fin, 240 mères d’enfants âgés de 6 mois à 8 ans entrant dans le programme sont comparées à 834 mères sélectionnées aléatoirement dans la population générale. Les résultats indiquent que les mères ayant participé au programme présentent davantage un profil de risque, particulièrement quant à la perception des problèmes de comportement de leur enfant et à leur sentiment de compétence parentale. Ces mères utilisent moins de pratiques parentales positives, ont un revenu et un niveau d’éducation plus faibles et ont plus de risque d’être monoparentales ou en recomposition et sans emploi. Il existe peu de différences sociodémographiques entre les deux groupes. Ces résultats suggèrent que Triple P a été implanté de manière à rejoindre des familles affichant divers facteurs de risque, ce qui est encourageant et prometteur dans un contexte de prévention de la maltraitance.