Malgré l'importance de leurs effets secondaires sur la femme enceinte et le fœtus, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) continuent à être largement utilisés par les femmes enceintes. Leur rapport bénéfice-risque n'est pas toujours bien évalué en pratique courante. L'objectif de ce travail est d’évaluer l'usage des AINS chez la femme enceinte, de discuter les risques potentiels encourus aussi bien par la mère que par le fœtus, et enfin d'en tirer des recommandations éventuelles à la femme enceinte. Du 22 août au 11 septembre 2012, une enquête a été menée auprès de 145 femmes enceintes suivies en consultation prénatale à l'Hôpital Sendwe. Un formulaire reprenant les informations sur les AINS consommés a été remis à chacune d'elle. Les résultats montrent que 75% des femmes interrogées reconnaissent avoir consommé des AINS surtout en automédication et principalement pendant les deux derniers trimestres de la grossesse pour soulager des douleurs d'origines diverses. Cette étude montre que des efforts restent encore à déployer à Lubumbashi afin de combattre l'utilisation des AINS surtout en automédication chez la femme enceinte.
En dépit de l'ampleur du risque sur le foetus, l'alcool est sans cesse consommé par les femmes enceintes. L'objectif de ce travail est d’étudier l'usage de l'alcool chez la femme enceinte dans la ville de Lubumbashi, d'examiner les dangers potentiels encourus par le foetus, et enfin de faire des recommandations éventuelles en vue de sécuriser la grossesse et la femme enceinte. Du 22 Août au 11 septembre 2012, 145 femmes enceintes suivies en consultation prénatale à l'Hôpital SENDWE ont été invitées à remplir un formulaire reprenant les informations les concernant, le type d'alcool consommé et la période de consommation. 26,2% des femmes interrogées reconnaissent avoir consommé l'alcool et principalement au deuxième et au troisième trimestre de la grossesse pour diverses raisons. Cette étude montre que des efforts restent encore à déployer à Lubumbashi et particulièrement par le personnel soignant de l'Hôpital SENDWE afin de combattre l'utilisation de l'alcool chez la femme enceinte. Elle met également en exergue l'importance de l'information que le corps médical devrait véhiculer auprès des femmes enceintes sur les effets secondaires liés à la consommation de l'alcool pendant la grossesse.
IntroductionLe paludisme est toujours compté parmi les problèmes de santé publique prioritaires en République Démocratique du Congo suite au nombre de malades et de décès qu'il provoque. Cette étude évalue l'atteinte de la fonction hépatique au cours du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans.MéthodesIl s'agit d'une étude cas-témoins menée de janvier à juin 2013 à Kinshasa (République Démocratique du Congo) où le dosage des bilirubines totale, directe et indirecte et la mesure de l'activité enzymatique de la Glutamate Pyruvate Transaminase (GPT), de la Glutamate Oxaloacétate Transaminase (GOT) et du taux d'hémoglobine ont été faits chez 46 enfants âgés de moins de 5 ans atteints de paludisme grave (groupe I) et chez 46 autres considérés sains avec une goutte négative (groupe II). Les résultats obtenus ont été comparés dans les deux groupes et le seuil de signification a été fixé à p <0,05.RésultatsLes analyses statistiques relèvent que les valeurs sont considérablement élevées en ce qui concerne les deux transaminases (GOT et GPT), la bilirubine directe, la bilirubine indirecte et la bilirubine totale chez les enfants atteints du paludisme grave. Ces analyses montrent une différence significative en défaveur de ces derniers (p < 0,001).ConclusionEn effet, cette augmentation des taux plasmatiques des paramètres biologiques analysés observée chez les enfants gravement impaludés traduit ainsi une altération de la fonction hépatique au cours d'un paludisme grave chez l'enfant de moins de cinq ans.
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