La fonction de reproduction semble etre la plus diflerenciee et la plus fragile des grandes fonctions de l'organisme des mammifferes: eile n'apparait que tardivement au cours de la vie, atteini peu aprfcs un maximum, puis s'inactive progressivement au für et ä mesure que s'accusent les eignes de la seniiite.Elle depend de nombreux facteurs : les uns physiologiques eil· commandent les manifestations, mais d'au t res, de nature psychique, en modifient Texpression d'une fa$on d'autant plus sensible que l'espece est plus evoluee. II ne m'appartient pas de retracer ici l'etude anatomo-physiologique des relations neuro-hypophysaires qui, dans l'etat actuel de nos connaissances, figurent le centre regulateur de cette importante fonction : nous limiterons done cette £tude ä quelques'constatations de faits.Rappeions tout d'abord que dans les pares zoologiques on considere, avec raison, le d6roulement normal des phenomenes sexuels, comme le tomoignage d'un equilibre psycho-physiologique satisfaisant, c'est-ä-dire, selon une expression dejä ancienne, comme* un « test d'acclimatement ». Et c'est avec raison, aussi, que· toute naissance exceptionnelle est rapportee ä la ration alimentaire distribuee, Tequilibre de la nutrition jouant, comme nous le verrons, un role primordial en cette matiere.Abordons l'etude des faits par l'ordre des primates. Sur 16 chimpanzes (Pan troglodytes (Blum.)) vivant actuellement au pare zoologique, nous ne comptons que deux sujets adultes, mais, dans Thistoire de notre collection nous relevons, ä diversea reprises, des femelies ägees de plus de 10 ans, presentant un cycle regulier de 35 jours environ et des males, de meme äge, egalement Brought to you by | provisional account Unauthenticated Download Date | 6/10/15 8:05 AM