Detarium microcarpum is a valuable tree species for fuelwood, timber, food and medicine in sub-Saharan Africa. However, its population is dwindling due to overexploitation, its seedlings' low survival rate and slow growth. Vegetative propagation might enhance both survival and growth, but to date a successful clonal method does not exist for D. microcarpum. We conducted four experiments to examine the effects of propagation environment (high versus low humidity), cutting length and diameter, alignment of root segments (horizontal versus vertical) and distance from the root collar of donors on the regeneration ability of root segments collected from field-grown D. microcarpum trees in Burkina Faso. The size of root segments significantly affected their regeneration ability, while alignment had no effect. Sprouting was possible from 10 and 20-cm long segments of 15-60 mm diameter with 7-43% sprouting efficiency and multiple shoots while 5 cm long segments were unsuitable with 0-3% sprouting efficiency. Cuttings maintained at low humidity produced larger diameter sprouts than those in greenhouse. All cuttings showed strong polarity with most of the shoots developing at the proximal end. Rootlings from 20 cm root segments produced more new roots (0.62 ± 0.08 g) than those from 10 cm segments (0.34 ± 0.09 g), but they were similar for sprout and leaf growth. We conclude that lateral roots of field-grown mature trees can be used to produce rootlings in a nursery. Since this study is the first attempt to propagate D. microcarpum from root cuttings, further investigations are required to optimize the technique.

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Abstract• Seedling density and the regeneration mechanisms of five tree species, Anogeissus leiocarpa, Combretum aculeatum, Combretum micranthum, Combretum nigricans, and Pteleopsis suberosa were investigated in relation to latitudinal gradient across the Sahelo-Sudanian zone of West Africa.• Data were collected on 461 quadrats (2 m × 5 m) laid out every 30 m on transect lines through Combretaceae communities at four latitudinal positions. Regeneration mechanisms were determined by excavating the below ground root system and assessing basal and aerial sprouts.• The results showed a significant species × latitudinal position effect on the total density of seedling populations, and the density of single-and multi-stemmed individuals (p < 0.001). C. aculeatum and C. micranthum were abundant in the North-Sahelian sector, C. nigricans and P. suberosa in the Sudanian sector and A. leiocarpa across a wide range from the South-Sahelian to South-Sudanian sectors. In general, 58% of the seedlings were regenerated asexually (as coppice, water sprout, layer, and root sucker) while 42% were sexual recruits (as true seedling and seedling sprouts). The proportion of vegetatively propagated seedlings increased with increasing latitude for all species except C. micranthum, for which a clear decreasing trend was observed. The relative importance of the different regeneration mechanisms varied among species: seedling sprouts were important for A. leiocarpa, C. aculeatum and C. nigricans, coppice for C. micranthum and sucker for P. suberosa • The significant interaction observed between species and latitudinal position highlights the importance of accurate species-site matching to ensure successful restoration of degraded areas in the Sahelo-Sudanian zone. Inter-species differences in regeneration mechanism could be related to their biology and ecological adaptation to the site-specific biotic and abiotic factors. Mots-clés :savane africaine / taillis / baliveau / drageonnement / rejet / restauration Résumé -La régénération de cinq espèces de Combretaceae le long d'un gradient latitudinal en zone sahélo-soudanienne du Burkina Faso.• La densité de semis et les mécanismes de régénération de cinq espèces d'arbres, Anogeissus leiocarpa, Combretum aculeatum, Combretum micranthum, Combretum nigricans, et Pteleopsis suberosa ont été étudiés par rapport au gradient latitudinal dans la zone sahélo-soudanienne de l'Afrique occidentale.• Les données ont été recueillies sur 461 quadrats (2 m × 5 m) disposés tous les 30 m sur des lignes de transects à travers les communautés de Combretaceae dans quatre positions latitudinales. Les mé-canismes de régénération ont été déterminés par l'excavation du sol en dessous du système racinaire et par l'évaluation des pousses basales et aériennes.• Les résultats ont montré l'importance de l'effet position latitudinale × espèces sur la densité totale des populations de semis, et la densité des individus à fût simple ou multiples (p < 0,001). C. aculeatum et C. micranthum étaient abondants dans le secteur nor...

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En zone tropicale, les services écosystémiques associés aux espèces agroforestières sont peu connus. Une enquête ethnobotanique a été conduite dans le bassin versant de Boura pour appréhender la perception des espèces agroforestières et leurs services écosystémiques. Des interviews semi-structurées et des observations directes ont été réalisées auprès de 214 chefs d'exploitation (CE) appartenant aux groupes ethniques Sissala, Dagara et Mossi. Les caractéristiques socio-économiques des CE, les espèces ligneuses conservées dans les champs et leurs services écosystémiques ont été recensés. L’importance des espèces a été déterminée selon la méthode de l’indice culturel d’importance (ICT). Des tests de comparaison des réponses et des modèles linéaires généralisés ont été réalisés à l’aide du logiciel R.3.3.2. Au total, 64 espèces ligneuses appartenant à 59 genres et 30 familles ont été recensées. Ces espèces fournissent aux communautés 17 services écosystémiques répartis en quatre catégories. Vitellaria paradoxa (ICT = 10,45) et Parkia biglobosa (ICT = 7,80) sont deux espèces agroforestières clés pourvoyeuses de services écosystémiques à l’ensemble des communautés. L’ordination non métrique (NMS) de la matrice d’occurrence des espèces agroforestières indique qu’en dépit des similitudes de connaissances ethnobotaniques les groupes ethniques Dagara et Sissala manifestent différentes préférences dans la conservation d’essences ligneuses spécifiques dans les champs. Le groupe ethnique, le genre, la taille du ménage, le niveau d’éducation et l’expérience du chef d’exploitation sont les principaux facteurs déterminant la perception et la conservation des espèces agroforestières. La sélection d’essences végétales pour les interventions agroforestières doit tenir compte des facteurs socio-économiques déterminant les préférences des communautés.