Entre 1977 et 1985, le CEMAGREF et l'INRA-CRF de Nancy ont suivi, le premier en ce qui concerne la régénération naturelle, le second la dynamique de la végétation, plus d'une centaine d'enclos installés dans des forêts domaniales où les dégâts d'abroutissement étaient importants. Cette étude a montré qu'en général, et en particulier dans la sapinière (Picard et al ., 1988), il était pratiquement impossible d'améliorer la réussite d'une régénération naturelle si l'on se contentait d'en interdire l'accès aux animaux. En effet, la végétation spontanée bénéficie souvent, au moment de la pose de la clôture, d'une avance telle que son développement est beaucoup trop rapide pour que la régénération naturelle puisse s'installer ultérieurement.
Après les piratages des serveurs du Comité national du parti démocrate (DNC) américain et de ceux de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, la visibilité des actions offensives attribuées à la Russie dans le cyberespace a considérablement augmenté. Loin d’avoir été anticipé par les pays occidentaux, ce nouveau type d’attaques se caractérise par le fait qu’il échappe aux catégories classiques de l’action cybernétique telles qu’elles ont été théorisées pendant plusieurs décennies en Europe et aux États-Unis. Ce caractère insaisissable se fondant notamment sur le rapport particulier que le gouvernement russe entretient avec le cyberespace depuis l’époque soviétique, le présent article propose d’analyser les actions attribuées à la Russie à l’aune de cette histoire. Mis en perspective avec les intérêts de la Russie contemporaine de même qu’avec la mécanique des rapports de forces dans laquelle celle-ci est investie, les héritages de l’époque soviétique connaissent en effet une spectaculaire réappropriation de la part des autorités russes.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.