Background: Cervical cancer is the third most common cancer attacking women globally, and the second in Eastern Africa where Rwanda is located. Regular screening is an effective prevention approach for cervical cancer. Despite that, the screening rate for cervical cancer in Africa is estimated between 10% and 70%, with a number of barriers. This is especially the case in sub-Saharan Africa. In Rwanda, there is limited literature on the rate of use of screening services or the barriers to cervical screening. Objective: To assess knowledge, utilization, and barriers of cervical cancer screening among women attending selected district hospitals in Kigali, Rwanda. Methods: A descriptive cross-sectional study with a structured questionnaire was used to collect data. Nominal ‘yes’ or ‘no’ questions were used to gather data on knowledge and utilisation of cervical cancer and its screening. Likert-type scale questions were used to identify different barriers to screening services. Data were analysed using descriptive and inferential statistics. Respondents were selected by systematic random sampling from the database of women attending gynaecology services at three district hospitals in Kigali, Rwanda. Results: Three hundred and twenty-nine women responded to the survey. Half of the respondents (n = 165) had high knowledge level scores on cervical cancer screening. The cervical cancer screening rate was 28.3%. Utilization of screening was associated with knowledge (P = 0.000, r = -0.392) and selected demographic factors (P = 0.000). Individual barriers included poor knowledge on availability of screening services, community barriers included living in a rural area, and health provider and systems barriers included lack of awareness campaigns, negative attitudes of healthcare providers toward clients, and long waiting times; all barriers limit the access to screening services. Conclusion: A low rate of cervical cancer screening was identified for women attending selected district hospitals in Kigali-Rwanda due to various barriers. On-going education on cervical cancer and its screening is highly recommended. It is important that trained health providers encourage their clients to have cervical cancer screening and work to reduce related barriers.

Introduction: Breast cancer in Rwanda is a major concern for women’s health, as most breast cancer diagnoses are made at an advanced stage. Yet, diagnosis can be done early with breast cancer screening practices. Aim: To assess factors influencing breast cancer screening practices among women of reproductive age in South Kayonza District of Rwanda. Methodology: A quantitative survey was conducted with 246 women between 16 and 49 years of age from four health centres in South Kayonza District. A structured, pretested, and self-administered questionnaire was used to assess the influence of knowledge, health facilities, and socioeconomic and cultural factors on breast screening practices among women in South Kayonza. Result: Among all respondents, 55.5% had moderate knowledge about breast cancer risk factors and 60.2% also had moderate knowledge on the influence of breast cancer screening. While 28% were knowledgeable about Breast Self-Examination (BSE), 16.4% were knowledgeable about Clinical Breast Examination (CBE) and breast ultrasound. Responses about the practice of breast screening in the last two years showed 72% of respondents had never practiced BSE and 81.3% had not used CBE or breast ultrasound scan. The main source of information about breast cancer screening was the radio, used by 30.4% of respondents. Significant relationships were found between age and marital status with breast cancer screening practices. Conclusion: This study revealed low levels of knowledge about breast cancer, breast cancer screening, and practice regarding breast cancer screening. There is a need to promote awareness of breast cancer and create a program, which can influence breast cancer screening knowledge and practice to ultimately improve health among women in south Kayonza.

Introduction : Au Rwanda, le cancer du sein est une grande préoccupation pour la santé des femmes puisque la plupart des diagnostics sont faits à un stade avancé de la maladie. On sait pourtant que les pratiques de dépistage du cancer du sein permettent d’accélérer le diagnostic. Objectif : Évaluer les facteurs qui influencent les pratiques de dépistage du cancer du sein chez les femmes en âge de procréer habitant le district de Kayonza, au Rwanda. Méthodologie : Une étude quantitative a été menée dans quatre centres de santé au sud du district de Kayonza auprès de 246 femmes de 16 à 49 ans. Un questionnaire structuré, prétesté et autoadministré a été utilisé pour évaluer l’influence des connaissances, des centres de santé et des facteurs socioéconomiques et culturels sur les pratiques de dépistage du cancer du sein chez les femmes dans le sud de Kayonza. Résultats : Parmi les répondantes, 55,5 % avaient une connaissance moyenne des facteurs de risque du cancer du sein, et 60,2 % sur l’incidence du dépistage du cancer du sein. On a constaté que 28 % étaient familiarisées avec l’auto-examen des seins (AES) et 16,4 % avec l’examen clinique des seins (ECS) et l’échographie mammaire. Au cours des deux années précédentes, les réponses entourant les pratiques de dépistage du sein ont révélé que 72 % des répondantes n’avaient jamais réalisé d’AES et que 81,3 % n’avaient jamais passé d’ECS ou d’échographie mammaire. Pour 30,4 % des répondantes, l’information sur le dépistage du cancer du sein provenait principalement de la radio. Des relations significatives avec les pratiques de dépistage du cancer du sein sont ressorties pour l’âge et l’état matrimonial. Conclusion : L’étude témoigne du peu de connaissances sur le cancer du sein, le dépistage et les pratiques relatives au dépistage de cette maladie. Il est donc nécessaire de promouvoir la sensibilisation au cancer du sein et de créer un programme qui puisse améliorer les connaissances et les pratiques en matière de dépistage afin d’améliorer la santé des femmes du sud de Kayonza.

Contexte : Dans le monde, le cancer du col utérin arrive au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les femmes, mais il passe au deuxième rang en Afrique orientale, où se trouve le Rwanda. Le dépistage périodique est un moyen de prévention efficace. Malgré cela, en Afrique, on estime que le taux de dépistage de ce cancer se situe entre 10 et 70 %. Plusieurs facteurs entravent le dépistage, surtout en Afrique subsaharienne. Au Rwanda, on recense peu d’écrits sur l’utilisation des services de dépistage et les facteurs nuisant au dépistage du cancer du col utérin. Objectif : Évaluer les connaissances sur le dépistage du cancer du col utérin qu’ont les femmes fréquentant les hôpitaux de district de Kigali (au Rwanda), recenser l’utilisation de ce service et déterminer les obstacles qui empêchent d’y recourir. Méthodologie : Une étude transversale descriptive a été menée, et les données ont été collectées au moyen d’un questionnaire structuré. Des questions nominales de type « oui ou non » ont mis en lumière les connaissances des femmes sur le cancer du col utérin et l’utilisation des services de dépistage. Pour cerner les obstacles au dépistage, nous avons utilisé des questions de type « échelle de Likert ». Ces données ont ensuite fait l’objet d’une analyse statistique descriptive et déductive. La sélection des répondantes s’est faite par échantillonnage aléatoire systématique depuis la base de données des patientes fréquentant les services gynécologiques de trois hôpitaux de district de Kigali (Rwanda). Résultats : Au total, 329 femmes ont répondu au sondage. La moitié d’entre elles (n = 165) connaissaient bien le dépistage du cancer du col utérin. Le pourcentage de dépistage se situe à 28,3 %. Nous avons décelé un lien entre l’utilisation du dépistage et une bonne connaissance du sujet (P = 0,000, r = -0,392) ainsi que certains facteurs démographiques (P = 0,000). Parmi les obstacles qui concourent à restreindre l’accès au dépistage, nous avons relevé des obstacles individuels (méconnaissance de l’existence des services de dépistage), géographiques (milieu rural) et liés au système de santé et aux prestataires de soins (campagnes de sensibilisation déficientes, attitudes négatives des prestataires de soins envers les patientes et longs délais d’attente). Conclusion : Dans les hôpitaux de district étudiés de Kigali (Rwanda), on constate un faible pourcentage de dépistage du cancer du col utérin causé par plusieurs obstacles. Il est donc fortement recommandé d’engager une campagne d’information permanente sur ce cancer et son dépistage. Enfin, il est crucial que les prestataires de soins qualifiés encouragent les femmes à se soumettre au dépistage, et qu’ils s’efforcent de réduire les obstacles qui s’y rattachent.