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Ramification J' Hydrocbaris de Ja pousse chez morsus ranre L. comparaison cas du Y aJiisneria spiralis L. (*) avec Je l'AH F. BL!GNON ET G. JOFFHIN Ué.sumé.L'analy~o doH llllHlnk dü ramific.atioH chez l'Ily1f.ruehar·is m.orsiM ra:rw• pernwt dü confinner l'interpr(~tation propoHt'·e a11t!•rieurmnent pour le l':\~ do Ja ntlllification el!PZ le 1"ctllisnerict .spiralis et d'r\tablir le.~ prilleipPH gt'~·tt'•raux tle la. ramification l'liPz le~< deux Pspi·c.eH, ainRi que le~ t·omplieatioJI,; qui altèrent !eH dikpoHit io!IH fondamonhtln .. * * *Nous avons t'·tt'· rt'·cemment ament'·s à proposer (1) une nouvelle inlerprt'·tation des deux systt•mes de ramification du Vallisncria spimlis L., par stolons ct par complexes florifères ; dans cette interprétation, chaeun des deux types de rameaux rt'·sulterait cie l' t'·volution difi(·rente d'une seule catégorie fondamentale de bourgeon : bourgeon axillaire anticipt\ ayant un niveau prdoliaire distinct d'un niveau à cataphylles qui lui succède, ce dernier prén'dant à son tour un niveau à feuilles végétatives ; les niveaux à cataphyl!es et à feuilles vt'·gétatives restent irlentiqucs dans les deux cas, mais le niveau préfoliaire est absent sur les stolons, tandis qu'il engendre par ses bourgeons les fleurs ou inflorescences des complexes.Étanl donné que 1'Jlydrucharis nwrsus mnoe L., espèee appartenant à la même famille, a t'·galement des stolons el des complexes d'apparence Lrt'·s semblable à ceux du Vallisneria, nous avons cherché si l'interprt'·talion pourrait être étendue à ce nouvel exemple et si cetLe extension n'apporterait pas de nouveaux arguments en faveur de l'hypothèse initiale. C'est cc que nous exposerons iei, en examinant successivement les principaux traits communs el distinctifs dans la morphologie ou l'ontogénie des deux espèces, les interprétations qu'on peut fournir à propos de la valeur des diverses sortes de rameaux chez l' Hydrocharis morsus rame, enfin les conclusions gém;rales se rapportant à la morphologie comparée de ces deux Hydroehariclaet'•es. I. --:Unrplwlu!JÏt• !Ji'n{>rah• t•t onluiJ{>nit• dt·~ dinrs axt·~ d!' la ti!)P ît•uili{>P, par t'OIII(Jarabun an•t• le t'a!' du V allisner i a spiralis.Chacune des souches floltanles, florift'·res, termine un stolon comme dans l'esp<'ce prl'ct'·dcn!llH'nt rlt·crite el engendre le stolon suivant au niveau d'une t'·cailk inft'Ticure, plact'·e au-dessous des feuilles vègda-