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The organisation of business transactions in the preindustrial period, once a central concern in scholarly debates about the rise of capitalism, currently plays only a marginal role in the literature on long-run economic development. Our survey of the contents of five top-tier business and economic history journals published in the United Kingdom and the United States from 2000 to 2016 finds that only 20 per cent of the articles concern the entire period before 1800 and that, among those articles, most are national or regional in scope, with a disproportionate focus on Europe, and on England in particular. At the same time, our survey suggests that a strong theoretical foundation and rich empirical data exist on the basis of which we can develop a comparative business history of the preindustrial world. We identify four areas of enquiry that are especially conducive to further comparisons within and beyond Europe: the corporation, the family firms, the economic role of women, and the funding of private businesses.

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RésuméCette étude entend mettre en oeuvre les outils de l’analyse réticulaire dans l’étude des échanges interculturels à l’époque moderne. Dans ce but, elle s’inspire (du point de vue analytique plutôt que mathématique) de la network analysis britannique et des travaux de Fredrik Barth. Face aux débats récents polarisés autour des diasporas négociantes et des réseaux marchands, le recours à l’analyse de réseau présente trois avantages : il oblige l’historien à analyser les relations entre les groupes – et non les relations internes aux groupes – et permet ainsi de surmonter un obstacle commun aux approches anthropologique et économique. Il réduit le fossé qui sépare les études anthropologiques (centrées sur l’organisation interne des diasporas négociantes et le rôle des normes culturelles) et la théorie du choix rationnel qui voit les réseaux marchands comme le produit des intérêts individuels. Enfin, parce qu’il s’agit d’une approche micro-analytique, l’analyse réticulaire permet aux historiens d’examiner la formation de réseaux informels spécifiques qui se déploient au croisement des aires géographique, politique et culturelle communément définies. La validité de ce type d’approche, basée sur leur correspondance d’affaires, est testée à partir d’une étude de cas portant sur la filière indo-portugaise du commerce du corail méditerranéen et des diamants indiens, associant Juifs de Livourne, d’Amsterdam et de Londres, marchands italiens de Lisbonne et une caste hindoue de Goa, réseau informel actif au moins jusqu’aux années 1730.