Spindle cell lipoma (SCL) is a rare variety of lipoma that mostly arises in male patients and rarely affects the oral cavity. The floor of the mouth is an uncommon site for SCL, and very few cases have been reported in this location. A case of SCL is reported in a 70-year-old woman who had noticed a swelling of the floor of the mouth without any functional consequence. Both ultrasonography and RMI suggested a diagnosis of ranula, whereas clinical palpation showed a nonfluctuant mass. The lesion was excised under local anesthesia. A 37×32 mm encapsulated yellow mass was removed. Histological features (mature adipocytes and CD34+ spindle cells) led to a diagnosis of SCL. Medical imaging assessment of this lesion could have been influenced by the high frequency of the ranulas in the floor of the mouth. This case appears to be quite infrequent because of its location (floor of the mouth), its size (over 3.5 cm), and the patient’s gender (female).
Fuchs syndrome is a particular type of erythema multiforme major; the lesions are only found on the mucosae and specifically affect oral, ocular, and genital mucosae. The cause is not always immediately apparent, which is why this pathology requires a rigorous, detailed clinical examination to eliminate a differential diagnosis. The severity of the symptoms, particularly of oral and ocular symptoms, requires immediate treatment. The treatment of this pathology requires a multiple-drug regime. Through a clinical case study, the objective of this work is to help guide practitioners when diagnosing and treating this pathology as no current consensus exists on these 2 subjects. The authors present the case of a 29-year-old patient who was suffering from a recurring outbreak of Fuchs syndrome, suspected of having been triggered by Mycoplasma pneumoniae. After completing the treatment program based on colchicine and prednisolone, the patient was relieved from pain and has not suffered from any further periodic eruptions of erythema multiforme.
Though odontogenic keratocysts (OKCs) are benign lesions, they have a high recurrence rate. Because of their aggressive behavior, they have been classified as tumors by the WHO until 2017. Main differential diagnoses are amelobastoma and dentigerous cyst. Anatomopathological examination can reach a final diagnosis. Several treatments have been proposed: curettage, resection, enucleation (alone or together with peripheral ostectomy) and decompression. Decompression aims to decrease the volume of the lesion of “large” OKCs, in order to prevent surgery-related fractures and to preserve the surrounding important anatomical structures such as the inferior alveolar nerve. It could lead to a complete regression. If not, secondary enucleation can be performed in better conditions: a reduced volume to remove, a thicker epithelium to detach, a lower risk to damage neighboring anatomic structures and a lower recurrence rate. Long-term follow-up however remains necessary. Nowadays, minimally invasive surgery prevails. And since OKC was returned into the odontogenic cysts group in the WHO classification, decompression should be considered as the first intention treatment. The purpose of this paper is to provide an update about OKC features and biological mechanisms, to review the different treatment options and to provide a step-by-step protocol for decompression.
Les douleurs oro-faciales sont souvent sévères et handicapantes d'un point de vue social et psychologique. La sphère oro-faciale est caractérisée par une richesse nerveuse ayant pour conséquence une expression multiple des douleurs oro-faciales (Tomoyasu et al. 2014). Leur diagnostic est donc parfois malaisé. Les névralgies essentielles du nerf trijumeau se manifestent généralement d'une manière stéréotypée. En revanche, les autres névralgies trigéminales, dites symptomatiques, plus rares, se manifestent parfois par des tableaux cliniques atypiques et demandent des explorations plus approfondies (Shulev et al. 2011). Une patiente de 58 ans a consulté pour des douleurs à point de départ buccal. Celles-ci étaient décrites comme des décharges électriques régulières avec des phases de rémission de plus en plus réduites, intéressant strictement le côté gauche mandibulaire postérieur. Ces douleurs débutaient au corps mandibulaire, empruntaient la branche pour finalement irradier vers la tempe gauche (grande aile du sphénoïde et partie antérieure du temporal). La patiente, édentée totale, portait des prothèses amovibles depuis 13 ans. L'examen clinique n'a trouvé aucune lésion inflammatoire ni traumatique sur les muqueuses buccales, aucune douleur articulaire, ni otalgie, ni myalgie. Il n'a objectivé aucune zone hyperalgique ni aucun déficit sensitif. La radiographie panoramique dentaire n'a montré aucune image osseuse susceptible d'expliquer la manifestation algique. Devant l'absence d'éléments en faveur d'une origine locale, une étiologie neurologique centrale a été évoquée et la patiente a été adressée au centre d'évaluation et de traitement de la douleur où un scanner a montré la présence d'une masse cérébrale radioclaire gauche et orienté le diagnostic vers un méningiome malin. Cette lésion, étendue de la région ponto-cérébelleuse jusqu'au gyrus central était, dans sa partie inférieure, en contact avec le nerf trijumeau gauche. Le rapport étroit de cette tumeur avec l'artère sylvienne homolatérale contre-indiquait une intervention chirurgicale en première intention, le risque hémorragique étant trop élevé. En réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), il a été prévu tout d'abord une radiothérapie conformationnelle afin de réduire la masse tumorale puis une éventuelle chirurgie. Le traitement n'a pas pu être conduit à son terme, la patiente ayant succombé quelques semaines plus tard suite à une hémorragie cérébrale, présumée en lien avec cette tumeur. Ce cas clinique nous rappelle l'intérêt d'être à la fois vigilants et réactifs sur ce type de névralgie symptomatique à point de départ non buccal, le pronostic vital pouvant être engagé. Il met aussi en lumière le fait que le praticien doit avoir toujours présent à l'esprit une démarche clinique ouverte et multidisciplinaire.This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License 4.0, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.Article ...
IntroductionLes kératokystes odontogéniques sont des lésions des maxillaires engendrées par la dégénérescence de la lame dentaire, à prédominance légèrement masculine (sex ratio 1,42/1) dont le diagnostic est plutôt porté dans la deuxième et troisième décade (1). Ils siègent principalement dans la région molaire mandibulaire. Parfois, une dent incluse y est associée. Observation Une jeune femme de 20 ans avait été adressée par son praticien traitant pour une lésion osseuse radioclaire angulo-mandibulaire droite. Cette patiente avait consulté ce praticien pour des douleurs légères à modérées (EVA 30 mm) apparues trois semaines auparavant et efficacement combattues par une automédication antalgique (paracétamol) de manière sporadique. Elle rapportait aussi une sensation de dysgueusie. Elle n'avait pas d'antécédents généraux notables. Elle faisait régulièrement des otites à droites, et se plaignait de craquements au niveau de l'ATM droite depuis 3 ans. Elle indiquait que ses dents de sagesses avaient été avulsées 5 ans auparavant. La radiographie panoramique de l'époque ne mettait aucune image kystique en évidence. La radiographie panoramique faite le jour de la consultation objectivait une volumineuse lésion limitée par un fin liseré ostéocondensant, le contenu semblait homogène ; elle s'étendait de la racine distale de la 47 jusqu'à la moitié de la hauteur de la branche montante. L'examen tridimentionnel (CBCT) réalisé le jour même, confirmait une lésion bien circonscrite, sans effacement des corticales osseuses, et avec refoulement basal du nerf alvéolaire inférieur. Un grand axe de 30 mm avait été mesuré. L'exérèse chirurgicale de la lésion avait été réalisée par voie endo-buccale sous anesthésie générale. Les suites post-opératoires furent simples, si ce n'était une hypoesthésie labio-mentonnière modérée, qui a régressé totalement au bout de quelques semaines. Une radiographie panoramique de contrôle avait été réalisée à 6 mois, montrant une cicatrisation osseuse convenable. L'analyse histologique de la pièce opératoire a permis de poser le diagnostic d'un kératokyste de type orthokératosique. Discussion L'intérêt de ce cas clinique est la mise en évidence de l'apparition d'un kératokyste au niveau du site d'avulsion du germe d'une dent de sagesse réalisée 5 ans auparavant, que l'imagerie initiale ne laissait nullement supposer. Une revue de la littérature n'a pas permis de trouver d'autres cas semblables d'apparition de lésion ostéolytique de type kératokystique après une telle germectomie. Il est à noter que le type histologique de l'orthokératokyste diagnostiqué dans ce cas clinique est rare (3,5 % des kératokystes (2)). Bien que bénins, ils sont localement agressifs et ont tendance à la récidive (de 17 % à 56 % (3)).
La maladie de Rendu Osler (MRO) est une dysplasie vasculaire génétique. Son diagnostic, d'abord clinique, repose sur la triade « épistaxis récidivantes, télangiectasies cutanéo-muqueuses et viscérales, hérédité autosomique dominante » (1). La MRO doit être connue de l'odontologiste qui peut participer à son diagnostic d'une part, et d'autre part doit proposer une prise en charge adaptée. Elle provoque en effet des manifestations hémorragiques, des télangiectasies cutanéo-muqueuses et des shunts vasculaires viscéraux, parfois eux-mêmes à l'origine d'abcès cérébraux après avulsion dentaire (2). Les épistaxis graves peuvent être traitées par ligature vasculaire ou embolisation sélective. Dans de rares cas, la prise en charge peut même aller jusqu'à l'intervention de Young : après incision circonférentielle de la jonction cutanéo-muqueuse du vestibule nasal antérieur, 3 lambeaux sont réalisés, déplacés et suturés pour fermer chirurgicalement les narines (3).En février 2015, un patient de 58 ans a consulté au Service d'Odontologie du CHRU pour des mobilités dentaires et des saignements gingivaux. Il présentait une maladie de Rendu Osler, décou-verte à l'âge de 35 ans, suite à des épistaxis répétées. Cette pathologie était traitée médicalement par de l'acide tranexamique (1 g matin, midi et soir). Au plan chirurgical, il avait eu une embolisation bilatérale dans le territoire de l'artère faciale en 2010, ainsi qu'une opération de Young en 2013. Malgré ces interventions, il avait été hospitalisé à plusieurs reprises pour des épistaxis importantes, nécessitant des perfusions de fer. L'examen clinique oral a révélé une parodontite chronique généralisée nécessitant l'avulsion de quatre dents (16, 15, 25 & 26). L'intervention a été menée au bloc opératoire de l'Unité de Chirurgie Ambulatoire du CHRU, après avoir prévenu le radiologue interventionniste, sous anesthésie locale et sédation intraveineuse, avec mise en place de gaze de collagène hémostatique dans les alvéoles, sutures par points séparés et colle biologique. Des compressions locales à l'acide tranexamique ont été prescrites. Aucun saignement post opératoire n'a été rapporté et le contrôle à 14 jours a montré une bonne cicatrisation.Ce cas rappelle que la prise en charge des patients atteints de MRO demande des mesures d'hé-mostase rigoureuses et au minimum une surveillance post opératoire ambulatoire. Par ailleurs, il fournit une imagerie remarquable, avec notamment une radiographie panoramique gardant les traces de l'embolisation, en soulignant très nettement les trajets artériels. De même, l'imagerie 3D objective la fermeture antérieure des fosses nasales, conséquence de l'intervention de Young. SFCO, 02030 (2016)
CoMMUNICATIoNLes carcinomes sarcomatoïdes, sont des tumeurs à double composante, carcinomateuse et sarcomateuse (Benmansour et al. 2009). Ils représentent 0.1 à 0.4% de tous les cancers bronchopulmonaires (Yoo et al. 2005) et 1% des carcinomes bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC) (Thibault et al. 2010) Un patient de 66 ans qui a pour antécédents un tabagisme de 25 P/A sevré depuis 20 ans, une orchidectomie droite en 1966 s'est plaint en janvier 2012 de douleurs dans la fosse lombaire droite, avec fébricule. Un premier bilan biologique et tomodensitométrique (TDM) est demandé par son endocrinologue en février 2012. La TDM abdomino-pelvienne montre une masse surrénalienne droite de 4 cm sur 5, le bilan biologique retrouve uniquement une discrète élévation du taux de cortisol. L'exérèse tumorale est alors discutée et le patient est adressé au service de chirurgie endocrinienne.Le 5 mars suivant, le patient consulte pour une tuméfaction vestibulaire maxillaire droite. L'examen endobuccal, dans un contexte de parodontite généralisée, a révélé la présence d'une lésion tumorale bourgeonnante en distal de la 16. À la palpation la tuméfaction est indurée et douloureuse, accompagnée d'une adénopathie submandibulaire homolatérale, ferme et non douloureuse. Le diagnostic évoqué en première intention est un carcinome épidermoïde et le patient est alors adressé au service d'ORL.Le 15 mars le patient est admis dans le service de chirurgie endocrinienne pour la prise en charge de la tumeur surrénalienne. Une nouvelle TDM thoraco-abdomino-pelvien réalisée le 21 mars retrouve une masse parenchymateuse pulmonaire du lobe supérieur gauche, une lésion ostéo-lytique au niveau de la vertèbre T6 et un envahissement surrénalien bilatéral. Une endoscopie avec biopsies bronchiques est alors pratiquée le 23 mars. La bronchoscopie retrouve une prolifération bourgeonnante du culmen ; les biopsies sont le siège d'un CBNPC de type NOS (not otherwise specified) avec cellules fusiformes.La biopsie de la lésion maxillaire réalisée le 29 mars révèle le caractère carcinomateux sarcomatoïde dont les aspects morphologique et immuno-phénotypique sont superposables à ceux observés au niveau bronchique. Une TDM cervicale complémentaire réalisée en avril a mis en évidence une tumeur de la région maxillaire droite, classée T4N2a, une lyse osseuse du plancher du sinus maxillaire ainsi que des adénomégalies cervicales homolatérales. MALTHIERY Eve
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