The Aspect Hypothesis (AH) (Andersen 1986, 1991) suggests an eight-stage development of the Spanish tense–aspect system by English learners in which tenses progressively mark verb categories. The current paper, which presents some of the main findings from Labeau (2005), explores the relevance of the AH to an acquisitional setting other than that for which it was developed. Specifically, it tests the four tenets of the AH, as described by Shirai and Kurono (1998) against data from the acquisition of the French tense/aspect system by advanced learners of French in a tutored environment. It compares the use of French verbal morphology by advanced Anglophone learners with a control group of native speakers engaging in a variety of tasks: (1) oral and written narratives (2) a grammar cloze-test and (3) a written editing task. Having shown that the basic hypothesis is unable to account for the development of advanced French, the study tests an expanded version of the AH (Andersen 2002) and suggests further factors to take into account in the description of advanced stages of tense–aspect acquisition.
RESUME Aller et venir : des verbes de déplacement aux auxiliaires aspectuels-temporels-modauxAprès avoir décrit le fonctionnement des verbes aller et venir, nous développons l'hypothèse selon laquelle leur grammaticalisation en auxiliaires s'effectue sur la base de l'élément spatial qui structure tant leur sémantisme commun -le déplacement vers une destination -que leur différence : l'orientation déictique (venir) / non déictique (aller) du déplacement. Nous testons cette hypothèse en analysant les principaux emplois des périphrases de structure [aller / venir (+ prép.) + V(infinitif, gérondif)]. Mots-clefs : aller, venir, auxiliaire, grammaticalisation, déplacement, déictique ABSTRACT Aller and venir : from motion verbs to aspectual-temporal-modal auxiliaries After a description of how motion verbs aller and venir work, we develop an hypothesis according to which their grammaticalisation into auxiliaries relies on the spatial element that structures their shared semantics -movement towards a destination -as well as their distinctive feature : a deictic (venir) or non deictic (aller) orientation of the movement. We test that hypothesis against an analysis of the main uses of periphrases in the [aller / venir (+ prep.) + V(infinitive, gerund)] pattern.
Mots-clés: futur synthétique -futur analytique -présent à valeur de futur -variation diatopique -bulletin météo - Commented [LE1]: inutileThe distribution of variants used to express future temporal reference has been the object of many studies, focused on conversational speech or on written data. This article sheds new light on the issue by studying future markers in a communicative setting which consists of prepared speech (the televised weather forecast) from a diatopic perspective (comparison of French and Québécois corpora). The distributional analysis points to a distribution of variants specific to this conversational setting. Furthermore, the Goldvarb X multivariate analysis reveals diatopic variation and the influence of some linguistic factors, most notably the type of verb, as well as the effect of constraints specific to the two speech communities under study. (1) Quelles sont les contraintes linguistiques déterminant le choix des formes?(2) Parmi les facteurs extra-linguistiques, la diatopie influence-t-elle la sélection des variables exprimant la référence au futur?(3) Peut-on établir un parallèle entre la variation dans l'oral préparé (ou l'écrit oralisé) des bulletins météo et dans les productions écrites ou orales spontanées? 1 « Il ne suffit pas à mes yeux de réciter le texte préparé. Je veux comprendre et qu'on m'explique le pourquoi des choses. Un service spécial a été créé à l'usage des médias.On y obtient renseignements, précisions et synthèse, parce qu'on n'est pas crédible si l'on ne sait pas », affirme Alain Gillot-Pétré. [...] Il a fallu que j'apprenne à être debout, à savoir quoi faire de mes mains, à improviser. Au début, ce n'était pas bon. J'ai tout réappris », raconte-t-il. (James 2014)Après un bref rappel de la problématique de la référence temporelle au futur (section 2), le corpus utilisé ainsi que la méthodologie adoptée seront présentés (section 3).Les résultats d'analyses distributionnelles et multivariées seront détaillés (section 4) pour aboutir à une interprétation des données mettant en relation la situation observée dans les bulletins météo avec celle de l'oral spontané à l'échelle de la francophonie. ProblématiqueLe français dispose de plusieurs formes verbales pour référer à des événements ultérieurs à l'énonciation: une forme synthétique (FS) (le futur simple), une forme analytique (FA) (connue sous les noms de futur proche ou de futur périphrastique) et le présent à valeur de futur (P). Nous allons considérer dans cette section leur origine et leurs contextes d'emploi tels qu'ils sont présentés dans les études existantes.La forme synthétique (saurai) apparaît en latin vulgaire et se retrouve dans les plus anciens vestiges du français, comme l'illustre cet extrait des Serments de Strasbourg (842): (Gougenheim 1929/1971: 98, Wilmet 1970: 191, Fleischman 1982 Ces attestations font certainement foi d'un emploi antérieur compte tenu du décalage entre usage et enregistrement par les instances normatives. Si des exemples de ce délai sont patents en ce qui concerne plusieur...
ab st rac t Le passé simple (PS) français, en tant que passé perfectif, semble fait pour l'article nécrologique qui relate les points forts d'une existence dans l'ordre chronologique. Cependant, des linguistes ont affirmé au cours du 20ème siècle que le PSétait mourant. Il vaut donc la peine de voir si le PS est utilisé dans les articles nécrologiques et si son usage décline dans le temps. Cetteétude se penche sur un corpus synchronique (Le Monde, Le Figaro, L'Humanité, La Croix, Le Parisien) et un corpus diachronique (Le Monde, Le Figaro). Elle s'intéresseà l'évolution des formes et des fonctions du PS au cours du temps et dans les différents journaux. Elleévalueégalement la capacité des passé composé, imparfait, présent, plus-que-parfait et futur simpleà jouer un rôle narratif dans l'article nécrologique.
ab st rac t Cellard (1979: 19) avançait de façon quelque peu impressionniste que 'le passé simple se rencontrait beaucoup plus souvent dans les comptes rendus de rencontres sportives de notre journal que dans toute autre catégorie de textes'. Même si un tel passé perfectifétait le vecteur idéal du rapport d'un exploit sportif au déroulement chronologique, la réalité des textes nous offre un panorama nettement diversifié. Une compétition acharnée se joue avec d'autres tiroirs verbaux (passé composé, imparfait, présent) qui, chacun, offre une présentation différente des procès. Après une brève présentation théorique de chaque tiroir, nous entamerons uneétude de corpus basée sur des textes de presse francophone. Nous conclurons que le panorama temporel du compte rendu sportif contemporain pourrait résulter de contraintes extra-linguistiques comme le type de publication et l'évolution des médias. i nt roduc t i on'Le dernier refuge de la littératureépique, c'est la presse sportive. De la chanson de geste, les journaux boxophiles et cyclolâtres ont gardé la gravité de ton, l'idéalisme naïf, et cette touchante duperie de l'imagination qui exalte et gonfle la prouesse musculairesprint ou crochet du gauche -jusqu'au delà des humaines possibilités.Mais nos trouvères modernes, rajeunissant le genreépique, l'ont enrichi. . .' (Masson, 1995: 140).C'est cette citation du romancier régionaliste belge Arthur Masson qui va donner le départà notre réflexion. Quelles ressources verbales la presse sportive exploite-telle aujourd'hui pour célébrer les exploits des dieux du stade? Telle est la questioǹ a laquelle nous nous efforcerons de répondre au cours de cetteétude.La littératureépiqueétait, s'il faut en croire Ferdinand Brunot (I: 241), la forteresse du passé simple (PS):C'est d'habitude le passé défini [PS] qui exprime ce passé [pour un moment antérieur au moment où l'on parle]; la contemporanéité est marquée par la répétition de la même forme: Li reis Marsilies en fut mult esfreez Un algier tint ki d'or fut empenez (Rol., 438). Il faut noter, en particulier, que les descriptions sont ordinairement mises au passé simple. Entre les oilz mult out large le front, Grant demi piet mesurer I pout hom (Rol. 121-128); un 7 Par transitionnel, Vet (1992: 46) entend 'suivi d'un résultat caractéristique du procès en question'. Ainsi 'partir' est suivi du résultat 'ne plusêtre là'. 8 m désigne le moment d'énonciation. 9 Il semble que cette impression d'avancée est provoquée par l'utilisation «en cascade» de
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