Recognition of same-sex marriage and parenting has increased in the last two decades but remains a controversial issue in which public opinion plays a role, as it can influence political leaders but also determine the immediate environment of same-sex families. The literature highlights the effect of religiosity, political orientation, beliefs about etiology of homosexuality, and social contacts with gay men and lesbians on attitudes toward same-sex marriage and parenting (ASSMP). The aim of this study was to explore the under-studied mediation role of sexual prejudice in this process and how participants' gender moderated the mediation effects. Data were collected from 1416 heterosexual French students and analyzed with moderated mediation models in accordance with recent recommendations from Hayes (2013). Sexual prejudice mediated the effects of religiosity, political orientation, and etiological beliefs on ASSMP more strongly in men than in women. It also mediated the effect of contact with gay and lesbian persons and same-sex couples on ASSMP in men but not in women. The results highlight the need to explicitly deconstruct negative beliefs about homosexuality during debates about same-sex marriage and same-sex parenting, even when prejudice against homosexuality itself is not explicit in opponents' discourse. Keywords Attitudes toward same-sex marriage and parenting . Mediating role of sexual prejudice moderated by gender . Religiosity . Political orientation . Etiological beliefs about homosexuality . Social contacts * Olivier Vecho
The opening up of marriage to same-sex couples and same-sex parenting are controversial subjects in many countries. This study carried out in France amongst 1861 heterosexual students examined the effects of gender, access option to parenting, religious affiliation (Catholic vs. without religious affiliation participants) and religiosity (in Catholic participants) on attitudes to same-sex parenting. The participants ranged in age from 18 to 66 (M = 22.27, SD = 5.20), 67% were women, 31% described themselves as Catholic and 69%as without religious affiliation. The results based on Generalized Estimating Equation analyses indicate that women were more favorable to same-sex parenting than men, and that participants, whatever their religious affiliation, revealed an attachment to the traditional twoparent families model without medical intervention in reproduction: adoption by same-sex couples was preferred to all other methods of access to parenting, while surrogacy received the lowest support. Moreover, Catholic participants were less favorable to same-sex parenting than participants without religious affiliation, and the reluctance of the former was intensified by a high level of religiosity. Religiosity seems to play a major role in attitudes to same-sex parenting inasmuch as its effect is not moderated by the gender of Catholic participants.
Distribution électronique Cairn.info pour Presses universitaires de Liège. © Presses universitaires de Liège. Tous droits réservés pour tous pays.La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays.La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.
Cet article fait le point sur la notion très polysémique de « parentalité ». Il part d’une définition tridimensionnelle de la parentalité (exercice, pratique et expérience) avancée en 1998 par Didier Houzel, car c’est un moment charnière dans la société française. Avant, dans les années 1970-1980, l’introduction de ce terme par la psychologie clinique (avec celui de « dysparentalité » de René Clément) signe une nouvelle considération de la place des parents par les professionnels, notamment ceux de la protection de l’enfance. Parallèlement, à partir des années 1970, le terme de « monoparentalité » apparaît en sociologie et il s’est divulgué depuis, dans les années 1990, pour amorcer toutes les déclinaisons ultérieures de la « pluriparentalité » traduisant ainsi l’évolution de la famille avec les distinctions du biologique, du domestique et du social (Irène Théry). Depuis, les relations entre les parents, la coparentalité, l’identité même du parent et les enjeux de la parenté donnent lieu à des développements pluridisciplinaires qui devraient se préciser pour limiter l’emploi inflationniste de ce terme.
Une institution dans l’Ouest de la France a mis en place depuis 3 ans un groupe de parole de pères séparés. Ce groupe, animé par deux professionnels, un travailleur social et un thérapeute familial, a accueilli à ce jour 90 pères. Peu d’études ont été réalisées sur le sujet, d’autant que peu de groupes de parole entre hommes existent en France. Ces hommes, souvent démunis, parfois désespérés face à la situation de séparation, trouvent dans le groupe les moyens de partager leur expérience, de réfléchir collectivement à leur situation et à la manière de la faire évoluer favorablement. Ils se dégagent progressivement des ressentiments à l’égard de leur ex-compagne et y découvrent de surcroît une forme de solidarité masculine. Ils se recentrent alors sur les relations avec leurs enfants et s’éveillent autrement à la paternité, revendiquant alors une forme d’égalité parentale.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
hi@scite.ai
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.