The architectural heritage was seriously hit by the earthquake that occurred on April 6th 2009 in the Abruzzo region, especially considering the effects on a city with the size and with historical and strategic importance as a capital of a region, L’Aquila. The activities to protect that heritage have been centralized in the structure “Protection of Cultural Heritage” at Di.Coma.C. (Command and Control Quarter), managed by the Civil Protection Department. This allowed the cooperation among different involved subjects (Ministry of Cultural Heritage officers, experts on structural engineering from Universities and Fire Brigade teams), with their own specific knowledge. Keystone of the operating process was the standardization of the damage survey and of its immediate and correct interpretation, through dedicated survey forms for churches and palaces. The experience in the field of temporary safety measures was extremely interesting: ideas for engineering the process were developed, in cooperation with the work of the fire brigade men, that are highly experienced technicians in the “emergency” field. Finally, monitoring plans for some important monuments have been set up for the control of the damage progression and the analysis of the structural behavior of buildings after the earthquake and the execution of temporary interventions: two cases (St. Mark Church and the Spanish Fortress) are discussed.

No abstract

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The paper presents the case study of the “Basilica dei Frari” in Venice for which a non linear numerical analysis has been recently performed in order to assess its structural conditions. In fact, from the end of its construction, in the XIV century, the building suffered from structural deteriorations mainly due to settlements affecting the bell-tower. A main structural intervention was carried out at the beginning of the XX century, aimed at stopping the outward tilting process of the tower. The intervention was so effective that it induced an opposite effect on the tower, which started to rotate towards the cathedral. Several studies were carried out since then to evaluate the interaction between tower and church, including in recent years structural monitoring and numerical modelling, besides a strengthening intervention consisting in soil micro-fracturing. A non linear numerical model of the church-tower complex was implemented and compared to the outcomes of the available experimental data (monitoring, investigations), also considering the historical process leading to the present day conditions. To gain reliable settlement damage predictions it was necessary to adopt tensile-softening crack models in the numerical studies and perform non linear analyses able to trace the complete response of the structure. The aim of the modeling was also, besides the assessment of the structural conditions of the complex, to predict the structural effects of the physical “separation” between tower and cathedral.

In the 1920s and 1930s, some of the most talented linguists of the Soviet Union, among whom one can highlight N.F. Jakovlev and E.D. Polivanov, were involved in the process of ''language building''. Their role in the success of this process is examined from the point of view of the phonological theory that they developed for creating scripts for the numerous peoples of the Soviet Union, Turkic and Caucasian above all. Jakovlev's phonology, that Polivanov termed ''social phonology'', was very different from the one that N. Trubetskoj proposed some 10 years later. We will try to explain their ambitious script projects, which remain difficult to understand from the point of view of the modern phonology.

En cette fin du XIXe siècle influencée par les idées positivistes, l’énergétisme joue en Russie un rôle de pont entre les sciences exactes et les sciences humaines. Le nombre d’articles abordant les possibilités d’application du concept d’«énergie», et surtout d’«économie de l’effort», à la psychologie et à la linguistique en témoigne. L’introduction de ces concepts apparaît alors comme un remède aux frustrations de la psychologie et de la linguistique, qui espèrent par là accéder au titre de sciences exactes. Nous voyons dans cet article, à partir de quelques textes clés, à quel point le passage à un nouvel ensemble conceptuel marque un progrès dans l’explication des faits, jette un pont vers les sciences exactes et donne en fin de compte de grands espoirs.

Nous avons choisi comme thème de ce volume l’Ecole phonologique de Leningrad, aujourd’hui Saint-Pétersbourg. Jusqu’à aujourd’hui, cette école demeure peu connue des linguistes d’Occident, car elle est souvent présentée uniquement dans son opposition à l’Ecole phonologique de Moscou, qui s’est développée en symbiose avec l’Ecole de Prague1. En même temps, l’Ecole phonologique de Leningrad est riche d’une tradition ininterrompue longue de plus de cent ans. La cinquième génération de linguistes continue de développer les principes de cette Ecole, non seulement en Russie et à Saint-Pétersbourg en particulier, mais aussi dans d’autres pays du monde (Finlande, Pays-Bas, Allemagne, Israël, Etats-Unis, etc.). Les rédactrices du volume, formées aux traditions de l’Ecole phonologique de Leningrad, estiment qu’il est important de présenter cette Ecole qui a joué et joue encore un rôle considérable dans la linguistique russe, afin de combler une lacune dans l’histoire et l’épistémologie des idées linguistiques.

Cet ouvrage constitue les actes de la Journée d’études L’édification linguistique en URSS organisée par la Section de langues slaves et le CRECLECO (Centre de recherches en histoire et épistémologie comparée de la linguistiqued'Europe centrale et orientale) le 5 mars 2012 à l’Université de Lausanne.L’idée d’organiser cette Journée d’études est née lors du séminaire de licence/Bachelor-3 de la Section de langues et civilisations slaves au semestre d’automne 2007, intitulé Jazykovoe stroitel’stvo v SSSR, 1917- 1933. Teorii i dejstvitel’nost’. [L’édification linguistique en URSS : l’imaginaire et le choc du réel]. Le séminaire était dirigé par le Professeur Patrick Sériot, avec la participation d’Ekaterina Velmezova, Tatjana Zarubina, Sébastien Moret et moi-même.La journée a été conçue de manière à faire le bilan des recherches en cours dans différents pays – Suisse, France, Russie. Nous souhaitions que cette manifestation puisse alimenter nos réflexions en réunissant et en donnantla parole à des enseignants-chercheurs, des doctorants, des étudiants. Quant aux contenus de la Journée d’études, quelques lignes de forces ont aussi apparu nettement. Parmi elles, on peut relever l’accent mis sur l’édification des alphabets (P. Sériot, E. Simonato, E. Alexeeva) ou sur le contact des langues et des cultures (I. Thomières, P. Klubkov, E. Velmezova). Le caractère transdisciplinaire de cette Journée d’études a été bien présent. Ainsi l'histoire des idées, la linguistique et l’épistémologie ont dialogué.