Social support following a loss was compared in two groups of 24 suicidal and nonsuicidal college students. Participants were selected randomly from a sample of 667 respondents in four Montreal junior colleges. The selection criteria for all respondents was the experience of the break‐up of a love relationship or the loss of an important friend during the previous 12 months. The students were interviewed with semistructured questions covering the extent of their core network, the number of conflicts, and the interactions with the network following the loss. The suicidal group named fewer important persons in the kinship network and had more conflicts with this network than did the nonsuicidal group. This difference was not found in the nonkinship network. The suicidal group was less ready to inform the network about the loss event than was the nonsuicidal group but the number of persons with whom the event was discussed was similar in both groups. Both groups were generally satisfied with the support received.
Résumé
Le suicide chez les jeunes est un sujet de préoccupation grandissant. Les suicides réussis ne représentent pourtant qu'une faible portion de l'ampleur du phénomène. Une recherche menée auprès de 666 cégépiens francophones fréquentant quatre C.E.G.E.P.s du territoire de Montréal révèle que 21,2 % d'entre eux disent avoir déjà fait l'expérience d'idéa-tions suicidaires sérieuses. 12.2 % ont vécu ces expériences au cours des douze derniers mois. Il y a également 3,6 % de cégépiens qui avouent avoir fait une tentative de suicide au cours de la même période et 8,1 % au cours de leur vie. Plus de la moitié des cégépiens disent également avoir vécu des obsessions suicidaires comme une peur ou une envie de se jeter devant le métro. La séparation des parents et une mauvaise santé représentent les deux facteurs de risque les plus sérieux. Près de trois quarts des gens qui ont eu des pensées suicidaires sérieuses ont pensé à des plans ou s'en s'ont confié à leur entourage. La réaction de l'entourage fut rapportée comme positive dans la moitié des cas seulement. Une entrevue clinique auprès de 25 répondants a permis de constater que les ideations suicidaires déclarées ont correspondu dans la presque totalité des cas à une période très angoissante. Le fait de penser au suicide a eu en contrepartie quelques effets positifs en faisant prendre conscience de la possibilité d'un contrôle sur sa destinée.
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