: Concerning the use of digital communication by religious groups. The article suggests theoretical approaches to questions pertaining to religious uses of the digital field, it also provides bibliographical sources. This article also studies the ways in which digital techniques may be applied to religion.
Résumé Des monastères et communautés religieuses chrétiennes conçoivent des « diaporamas » numériques dédiés à la prière. Proposant une méditation multimédia, mêlant icônes, images de piété, chants liturgiques, citations de la Bible et prières, ils accompagnent le croyant dans une méditation spirituelle, et l’introduisent à une compréhension de la tradition. Prière assistée par ordinateur : la technique sert ici à entrer en relation avec Dieu.
La transformation de la fonction hygiène, sécurité, conditions de travail ( hsct ) chez « Selenis », grande entreprise française du secteur des services à base technique, réorganisation qui a donné le jour à la nouvelle fonction de préventeur, s’est accompagnée à la fois d’une transformation des connaissances mobilisées dans le domaine santé et sécurité au travail et de l’apparition d’un nouveau système d’information. Les savoirs techniques et concrets sont délaissés au profit de connaissances procédurales, juridiques, et de compétences communicationnelles et méthodologiques. Un système d’information hybride, composé d’un réseau métier et d’un site intranet contributif proposant un référentiel santé et sécurité ouvert, apporte aux acteurs, notamment à ceux qui viennent d’autres fonctions, les connaissances nécessaires à l’exercice du métier. La transformation radicale des connaissances mobilisées et du SI paraît donc avoir accompagné et rendu possible cette transformation de la fonction hsct , qui s’appuie en partie sur ces derniers. Une approche d’observation sociologique, d’inspiration interprétative, fonde cette recherche de terrain. L’apport de cet article se veut tant pragmatique que théorique : cette recherche entend montrer comment une « politique de la connaissance », soit le management de connaissances dans la perspective d’une incidence sociale spécifique, rend possible, par le système d’information mis en place, une transformation sociale et fonctionnelle dans l’organisation, en l’occurrence la managérialisation de la fonction hsct .
Revue de communication sociale et publique 3-4 | 2010 Varia et Dossier (Communication sociale et publique : prisme ou foyer?) La communication sociale : une perspective de l'Église catholique ? Jean Devèze et la critique de la notion de « communication sociale » Social communication: A Catholic Church's perspective? Jean Devèze and the "social communication" concept criticism David Douyère Édition électronique
La recherche sur l'information et la communication a tout intérêt à considérer les dispositifs matériels, et à engager une approche critique à l'égard de la façon dont les pouvoirs se servent de la communication, sous ses différentes formes. La recherche permet de mettre à jour les idéologies sous-jacentes, y compris celle qui enserre le chercheur. S'en déprendre totalement est impossible. Faut-il pour autant réactiver et affirmer une perspective matérialiste critique ? L'article tentera de montrer qu'il est possible d'exercer une liberté critique de la recherche en communication, qui ne l'assigne ni à une croyance ni à un dogme ni à une histoire, et lui permette d'être mobile. La place de l'institution universitaire et disciplinaire sera également reconsidérée, non comme un carcan étouffant la pensée et un signe de morbidité, mais comme un espace professionnel au sein duquel une respiration est possible, accueillant l'extérieur, de façon ouverte. Ce dialogue avec l'article « Du matérialisme comme principium d'un agenda de recherche critique en communication » de Fabien Granjon (2015) entend donc préciser ce que sont, à notre sens, les sciences de l'information et de la communication, et de quelle manière nous pouvons les travailler, librement. Mots clés.sciences de l'information et de la communication, critique, idéologie, totalité, praxis, émancipation, recherche > ÉCHANGES 196 échanges D. Douyère échanges De la recherche en communication : matérialité, critique et idéologie(s)
Soyons utopistes ! Imaginons une association de citoyens (et de citoyennes) libres dont la forme de vie sociale se caractérise par un maximum de régulation collective consciente des processus de production et de reproduction matérielle et idéologique de la vie sociale et un minimum de contraintes sociales s'imposant de l'extérieur à eux 1. En tant que réalisation à grande échelle de la « situation de parole idéale », cette petite communauté de communication aux allures passablement rousseauistes dispose d'une capacité de communication illimitée 2. En effet, la communication entre les êtres n'y est pas limitée par les contraintes du temps ou de l'espace. La capacité d'attention et de concentration de nos citoyens ne connaît pas de bornes 3. L'information circule librement et, si l'on fait abstraction des choses qui concernent la vie privée, on peut dire que chacun peut en principe savoir ce que l'autre sait. La vie en commun y est régie par la discussion entre égaux. Tous sont égaux en droit. Ni le pouvoir ni les privilèges sociaux n'ont une incidence sur le déroulement des discussions. Il faut s'imaginer que les membres de notre petite société ont tous le même droit à la parole et qu'ils disposent tous d'une compétence égale pour introduire de nouveaux thèmes dans la discussion, exprimer leurs points de vue, etc. La seule force en jeu est celle du meilleur argument. Le principe gouvernant la vie de la cité est donc le suivant : les citoyens règlent leur vie en commun par le moyen d'une entente linguistiquement médiatisée ; ils cherchent, et en cherchant ils trouvent, des solutions pacifiques
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