Inscription du temple d'Edfou. Voir DIIMICHEN, Bauurkunde der Tenipilanlagen von Edfu, Zeitschrift fur àgyptische Sprache, 1870, p. 3 et pp. 8-9., pl. II, 11. 25-25. 4. PoLYBE V, 63 et XV, 25-36. 5. Nous songeons, d'une part, aux grèves des ouvriers de la nécropole, mal payés au temps où s'appauvrit la dynaélie. Cf. SPIEGELBERG, Arbeiter und Arbeitershen'egmgen im Pbaraonenreich unter den Kamessiden, Strasbourg, 1895. On trouvera, d'autre part, un exemple de révolte des grands prêtres d'Amon sous la XX'' dynaSlie (Ramsès IX) dans BREASTED, Ancient Records, IV, n° 486. On lira également la conclusion de l'ouvrage de G.
Aspect verLal et préverte : 1 usage Je AFIÉXS Jans les Ostraca RÉSUMÉ.-Que le lecteur désireux de trouver ici le résumé de cet article veuille bien se reporter au dernier paragraphe. A u cours du dernier demi-siècle, notre connaissance du grec a beaucoup progressé en ce qui touche à la notion d'aspect verbal. On suit les étapes de ce progrès dans la bibliographie que donnent SCHWYZER et DEBRUNNER, Griechische Grammaiik, Handbuch der Altertumswissenschaft fondé par I. von Millier, II (Miinchen, 1950), pp. 246-248, et p. 266, note 2 : Verhàltnis der Verba composita zu Aspekt und Tempus. Pour exprimer l'aspect, les Grecs avaient et ont encore d'autres moyens que les formes ambivalentes des temps (i). Le préverbe est un de ces moyens. On l'a tout d'abord soupçonné en se fondant sur l'analogie de faits slaves. On en a peu à peu découvert l'usage en grec. On essaie aujourd'hui de tracer les limites de cette découverte. Telle est, en ses grandes lignes, l'histoire de la question qui nous occupe ; rappelons-en les principales étapes. Déjà BRUGMANN, dans la 2^ édition de la Griechische Grammaiik, § 154, remarquait qu' « un présenl à préverbe esl de nuance aorislique ». A.THUMB,dansPrinzipienfragen der Koine-Forschung (Neue Jahrbûcher der klassischen AUerlums, 9, 1906, pp. 246-263), voulant donner, pp. 254-256, un exemple des relations entre l'exégèse et la grammaire, exphquait le sens de cmÉ%(o dans la formule des quittances et dans MATTHIEU, VI, 2, 5 et 16 : cmé%m, disait-il, est l'équivalent de ëaxov ou eXa^ov ; c'est un « Aorisi-pràsens ». Bientôt, on s'aperçut que la notion d'aboutissement, qui est une des nuances de l'aoriste, peut être rendue simultanément par l'adjonc. (1) Voyez Jens HOLT, Études d'aspect, Acta Jutlandica, Aarskrift for Aarhus Unioersitet XV, 2 (Kobenhavn, 1943) et H. SEILER, L'aspect et le temps dans le Uerbe néo-yrec (Paris, 1952), qui donne une importante bibliographie.
u cours de la deuxième campagne des fouilles entreprises à Edfou par l'Institut français d'Archéologie orientale et les universités polonaises, un papyrus ptolémaïque a été découvert, que vient de publier M. Manteuffel \ Ce texte, assez mutilé, est intéressant à plus d'un titre. Il comprend trois actes copiés sur un seul feuillet. Aux lignes 12-25, Théogénès fait part à Thônis, basilicogrammate de l'Oxyrhynchite, d'une décision qu'il a prise en matière fiscale. Cette lettre est précédée d'une note de Théogénès à Protarchos et à Jason : il leur fait tenir pour exécution la copie de la décision qu'il a adressée au basihcogrammate de l'Oxyrhynchite. On peut donc supposer que Protarchos et Jason sont, comme Thônis, des basilicogrammates. Ou mieux, puisque les opérations du recensement dont il est question dans la lettre incombent au basilicogrammate et à l'économe, on concevrait avec beaucoup de vraisemblance que Protarchos et Jason sont l'économe et le basilicogrammate du nome Apollinopolite. La lettre à Thônis, ainsi communiquée pour exécution, devient une circulaire, qui semble avoir été copiée pour justifier une décision émanant de Théogénès et exposée aux lignes 1-6 de notre papyrus. Voici le texte de la lettre, qui constitue pour nous le document principal de cette série de trois actes. 12 0£oy£V7]ç 0COVEI)^aîp£i.v. eypa^^aç TJJXLV SLa7rope[t]v zi 7:[p]axT£[ov] èarlv ^[Tcjèp TWV T£-tjj.7i[xév[wv] [ièv [.. ]x • [ ] • 15 £/. 7:poy.aTaX-if](|;EWç, j XY) S[iop]6(0(i.év[w]v Sè y.ac-6v]x.ovTa TÉXT) xai. TWV à[7i]oY£Ypa[X(xévwv [j,£v, [iiY) à7a)v-u7)y.6[T&)v] S' ITTI T7)V SiaTt-(jLTjoiv. èïTEi oùv àv xal CTù TipOTEpOV ÈTOa-TaXxTjç xal Ttap' ÉTÉpcov [TTJPOCTOTCTWXEV y;j/.'ïv, 20 èvioLi; (ju[i.[3£p7;/.£v è[ji.7r[£]7tTW/.Évat ziç, TKÙ-T[à] 8là TO TOÙÇ 7tX£L(î-ïOu[ç yjLVEaOa!, ~pOÇ TWl (îTtôpcoi,, Trpoç (/.èv TY]V Tî[pi,]Y)(jiv xal [TJTJV XOCTa-PoXvjv, xptvo[/.£V ETi TCpovoT] <07]>vai. ôXocç rjj/.£paç X, waTS auvTeTEXÉcOai-ôtcav TTJV xaTx Tô Tipoo-25 [Tavjpia oîxovojj.[tav I. J. MANTEUFFEL, Fouilles franco-polonaises (Le Caire, 1938), ch. m. Les papyrus et les ostraca grecs, pp. 137-166. P. Edfou V est publié p. 140 et pl. XVIII.
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