Why do small-business groups in developed countries exist? Research has shown the strong economic impact of business groups throughout the world but remains heavily focused on large-business groups and on emerging economies. Theoretical approaches to explain the existence of highly diversified business groups range from market power to the resource-based view and include market failure, transaction costs, agency theory, and cultural embeddedness. These approaches, however, are not very appropriate to explain the existence of small to medium-size firms in developed countries. What we know is that these smaller groups exist and that they are largely the outcome of related diversification.We investigate relatively small and young-business groups organized in a holding structure. What are the perceived benefits of this kind of group for entrepreneurs and how can we explain the phenomenon theoretically?Based on case study research, we argue that the small-business group is both the outcome and the antecedent of growth. It enables, and helps to realize and manage the growth of entrepreneurial firms. The enabling function consists in increasing reputation, attracting complementary resources that facilitate the exploitation of new opportunities, overcoming overembeddedness, and dealing with coopetition (concurrent cooperative and competitive relationships with another company). The group is also the outcome of realized internationalization and related diversification. Interestingly, for the emergence of the smallbusiness group, just as important as diversification is the integration of activities as well as the separation of closely linked activities. Finally, the small-business group corresponds to an entrepreneurial management style. The main contribution of this article is to link organizational structure to the management and growth of entrepreneurial firms.
Plusieurs études rappellent que l’innovation dans les PME s’explique avant tout par l’apport systématique de l’information le plus souvent informelle provenant notamment des clients, des fournisseurs, des concurrents et de diverses sources plus formelles comme les revues d’affaires ou les foires industrielles. On peut toutefois favoriser celle-ci par une meilleure capacité de ces organisations à cibler et à transformer l’information en connaissance, en particulier en organisant mieux la veille et en améliorant la capacité d’absorption et de transformation de l’information.
Dans une enquête exploratoire effectuée auprès d’une quarantaine de PME de trois secteurs industriels au Congo-Brazzaville et en tenant compte des caractéristiques d’un pays en développement, nous montrons que la relation entre les sources d’information, la capacité d’absorption et l’innovation joue autant que dans les pays industrialisés. En particulier, le niveau de formation de la direction et de quelques employés clefs semble constituer la variable la plus importante pour expliquer cette relation.
Les actions en faveur des clusters sont devenues l'une des composantes majeures des politiques publiques d'innovation et de développement régional. Cependant la légitimité d'intervention des acteurs publics et, plus généralement, leur capacité à initier et contrôler le développement de clusters sont fortement controversées. Cet article a pour objet, à partir de la dynamique relationnelle des clusters, de suggérer des propositions quant à la place et à la nature des politiques publiques dans le processus de création et de développement des clusters d'entreprises.
L’objectif de cette recherche est de mieux comprendre l’ancrage territorial des artisans d’art en se plaçant explicitement du point de vue des entrepreneurs. Si les recherches permettent d’expliquer en partie l’intérêt d’être présents sur un territoire, elles se concentrent essentiellement sur la question du pourquoi mais pas sur la question du comment. Il s’agit en conséquence de prendre en compte l’ensemble des interactions entre les entrepreneurs et le territoire à la fois au niveau individuel mais également collectif dans une perspective dynamique. Pour ce faire, nous avons mobilisé une approche par les ressources et une analyse multi-niveaux afin de proposer une grille d’analyse basée non pas sur les seules ressources territoriales mais également sur les capacités dynamiques. Cette grille permet d’appréhender comment l’ancrage territorial interagit dans la dynamique des ressources et les capacités de l’entrepreneur. Elle a été appliquée à partir du cas des artisans d’art de Pézenas. Au-delà de ce cas particulier, cette réflexion ouvre des questionnements sur les politiques publiques en œuvre pour soutenir l’ancrage territorial des artisans d’art sur les territoires.
Une des alternatives au développement des petites entreprises du luxe passe par la participation à des stratégies collectives. La recherche de singularité inhérente à l’entrepreneur du luxe trouve une traduction par un positionnement particulier au sein de la stratégie collective. Notre travail propose de renouveler l’approche du luxe en proposant une double analyse croisant la problématique des ressources et l’analyse structurale des réseaux. En opposition avec l’idée développée qu’une position centrale est favorable, il apparaît pour l’entrepreneur du luxe, qu’une position favorable en termes de singularité se situe en périphérie.
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