The coverage of protected areas (PAs) is an indicator recommended by the Convention on Biological Diversity (CBD) to its parties for tracking progress towards the 2010 target to halt biodiversity loss. Data from the World Database on Protected Areas and other sources show that 10.6 percent (5 million hectares) of the area of Cameroon is covered by PAs. Of these, 45 percent (2.2 million hectares) of PAs coverage were designated after Cameroon signed the CBD. National parks cover 3.1 million hectares corresponding to 61 percent of the area protected with 11 of the 20 parks classified under IUCN category II. Forest and wildlife reserves comprise 940 242 and 869 428 hectares or 18 percent and 17 percent of land protected respectively. Nationally, Cameroon has invested efforts in attaining the Convention's target regarding PAs coverage and is equally involved with the creation of trans-boundary PAs.Couverture "Zone protégée" au Cameroun à la veille de la complétion du but de la Convention sur la biodiversité biologique de 2010 B. M. TAKEM, C. KAFFO et L. FISH La couverture de zones protégées (PAs) est un indicateur recommandé par la Convention sur la diversité biologique ( CBD) à ses membres pour surveiller le progrès effectué vers le but de 2010 de stopper la perte de la biodiversité. Les données de la Base de données mondiale sur les zones protégées, ainsi que d'autres sources, montrent que 10.6 % ( 5 millions d'hectares) de la surface camerounaise sont couverts par PAs. 45 % de celles-ci ( 2.2 millions d'hectares) avaient été désignés après que le Cameroun ait signé la CBD. Les parcs nationaux recouvrent 3.1 millions d'hectares, correspondant à 61% de la zone protégée, 11 des 20 parcs étant classifiés sous la catégorie II de l' IUCN. Les réserves de forêt et de faune comprennent 940 242 et 869 428 hectares, ou respectivement 18% et 17% de la terre protégée. Le Cameroun a investi des efforts à l'échelle nationale pour pouvoir atteindre le but de la Convention concernant la couverture PAs, et est tout autant engagé à créer des PAs traversant les limites.Cobertura de "áreas protegidas" en Camerún en el contexto de los objetivos para 2010 del Convenio sobre la Diversidad Biológica B.M. TAKEM 1,² , C. KAFFO y L. FISH La cobertura de áreas protegidas (AP) es un indicador recomendado a sus firmantes por el Convenio sobre la Diversidad Biológica (CDB), con el objetivo de controlar el progreso hacia la meta de detener la pérdida de biodiversidad para el año 2010. La información de la Base de Datos Mundial de Áreas Protegidas y de otras fuentes muestra que un 10,6 por ciento (5 millones de hectáreas) del área total de Camerún se encuentra cubierto por áreas protegidas. De éste 10,6 por ciento, el 45 por ciento (2,2 millones de hectáreas) fue designado después de que Camerún firmara el CDB. Los parques nacionales cubren 3,1 millones de hectáreas, correspondiendo al 61 por ciento del área protegida, con 11 de los 20 parques clasificados en la categoría II de la UICN. Los bosques y las reservas faunísticas componen 940,242 y 86...
Entre mutations des pratiques sociétales, reconstruction des économies locales et aménagement de l'espace Funeral ceremonies in the western Cameroon: between changes in societal practices, reconstruction of local economies and spatial planning.
Les enjeux agricoles et socié taux de l'eau sur les monts Bamboutos (Cameroun) Ré sumé Depuis plus de deux décennies, les enjeux agricoles et sociétaux de l'eau dans les montagnes du Cameroun occidental se sont intensifiés, en raison du développement de l'agriculture intensive marchande de la part des ruraux et migrants de retour, et diversifiés afin de répondre au renforcement de la variabilité climatique inter-et intrasaisonnière. En dépit des efforts des maraîchers et des éleveurs pour adapter leurs pratiques agricoles et pastorales à une diminution de la ressource en eau, les conflits de voisinage se sont multipliés entre ces différents consommateurs. C'est surtout en saison sèche (de décembre à février), période d'étiage des cours d'eau et en cas de sécheresse ponctuelle aggravée que les conflits pour l'accès et l'usage de l'eau s'intensifient. Cette situation s'avère d'autant plus paradoxale que la zone d'étude dispose de fortes potentialités hydrologiques et hydriques et présente un effet orographique marqué de la pluviométrie, avec plus de 2000 mm de pluies par an sur les versants des monts Bamboutos. Ces conflits peuvent parfois aller jusqu'à la destruction des parcelles maraîchères et la perte de bétail pour les éleveurs peuls ou le décès de certains protagonistes (conflit entre les chefferies de Fongo-Tongo et de Bafou). Pour faire face à ce type de situation, les autorités locales ont développé des stratégies de conciliation selon la nature du conflit et le type de droits revendiqués.
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