Les lingots de cuivre et les déchets de fonderie sont des objets omniprésents dans les dépôts métalliques terrestres de l'horizon de l'épée à pointe en langue de carpe du Bronze final IIIb (Bronze final atlantique 3), en particulier dans les régions proches de la façade atlantique. Et pourtant, ils ont été systématiquement sous-étudiés et même sousréférencés. Après un passage en revue des différentes descriptions de ces objets depuis un siècle, ce travail propose une typologie fine basée sur leurs descriptions morphologiques. Cette étude s'attache à décrire les lingots et les déchets de fonderie des dépôts de l'horizon de l'épée à pointe en langue
En 1998, le dépôt de Trelly (Manche) a été découvert à la suite de prospections électromagnétiques. Une rapide opération de sauvetage réalisée à la même époque a permis de constater la présence d’autres objets, la plupart remués par des labours récents. L’intérêt principal de ce petit dépôt, d’une trentaine d’objets à base cuivre, est l’association entre des haches à douille de type armoricain (types de Plurien, de Tréhou et surtout de Couville) et des bracelets typiques du Hallstatt D1-D2. Si le dépôt était bien connu grâce à la publication de quelques objets lors de l’exposition «Nos ancêtres les Gaulois » présentée à Nantes en 1999 à l’occasion du XXIIe colloque de l’AFEAF, aucune analyse n’en avait été menée. Dans le cadre d’un nouveau programme de recherche mené à l’université de Rennes 1-Beaulieu (UMR «CReAAH » ) concernant les objets à base cuivre protohistoriques et leurs compositions élémentaires, des analyses chimiques ont été réalisées sur la plupart des objets du dépôt. Les résultats obtenus montrent que quelle que soit la taille des haches les teneurs en plomb et en cuivre sont variables et souvent très fortes. Les teneurs en étain sont faibles mais assez constantes. En réalisant deux analyses par hache, on démontre que cette variabilité de composition se retrouve au sein même des objets, conduisant à dire que les différences observées entre individus ne sont pas significatives. Cependant, la dispersion des compositions au sein de l’ensemble des objets du dépôt est continue, ne montrant pas de rupture, laissant penser que ces objets ont pu être fabriqués selon un même procédé technique. La comparaison entre les différents types d’objets montre que les bracelets sont seulement légèrement enrichis en étain. Les teneurs en éléments-traces pour l’ensemble des objets sont quant à elles très similaires, montrant ainsi l’homogénéité du dépôt. Ainsi, les analyses, en plus des travaux de terrain et de l’observation de la patine des objets, confirment une similitude de composition chimique. En conclusion, si elles ne confirment pas formellement le synchronisme entre les haches à douille et les bracelets du Hallstatt moyen / final, du moins apportent-elles un argument supplémentaire dans ce sens, et surtout elles ne le contredisent pas. Pour réellement confirmer cela, il faut continuer à analyser entièrement d’autres dépôts de la même région, en prenant aussi en compte des dépôts du Bronze final III.
La loi du 13 juillet 1992 prévoyant qu'à la date du 1" juillet 2002, seul les résidus ultimes seront autorisés en déchar ge de classe 1, a conduit au développement de travaux concernant leur stabilisation. Deux types de vitrifiats de Refiom ont été élaborés avec un chimisme et une miné ralogie différents. L'étude a montré l'importance de cer tains cristaux stabilisant certains éléments polluants tan dis que d'autres phases rendent le matériau peu stable.
Malgré l'oubli de ce phénomène dans la mémoire collective, le Massif armoricain constitue une zone géographique très riche en minerais divers dont une très forte proportion de minerais de fer. Cette richesse naturelle a attiré très tôt l'attention des hommes, les premières traces de métallurgie datant de la période campaniforme (troisième millénaire avant notre ère). La métallurgie du fer fait son apparition dans la région dès les premiers temps de l'âge du Fer. Elle a perduré jusqu'en 1966, date à laquelle les installations d'Inzinzac-Lochrist (Morbihan) ont fermé leurs portes. Cette production sidérurgique ancienne est encore assez peu connue pour l'ensemble du territoire du nord-ouest de la France, malgré des travaux de prospection et de fouilles qui se sont succédé depuis plus de vingt ans maintenant. Pour le Massif armoricain, c'est essentiellement la haute Bretagne qui bénéficie des études les plus avancées, avec les travaux de J.-B. Vivet, G. Larcher, J.-C. Oillic et N. Girault pour l'âge du Fer, l'Antiquité et la période médiévale, travaux centrés sur la forêt de Paimpont et le nord du département de l'Ille-et-Vilaine 1. Plus à l'ouest, des prospections faites dans le Finistère et dans le Morbihan mettent en lumière une production sidérurgique importante à l'âge du Fer 2. À l'est, sur la bordure du Massif armoricain et dans les terrains du Bassin parisien, les marques d'une métallurgie florissante à l'âge du Fer ont été mises au jour, particulièrement dans le département de la Sarthe à l'occasion des fouilles préventives de 1 VIVET, Jean-Bernard, « La production du fer protohistorique en Haute-Bretagne d'après les résultats des prospections, des fouilles d'ateliers et des analyses archéométriques », dans MILCENT, Pierre-Yves (dir.
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