29-69 % of pneumonias are microbiologically documented because it can be considered as an invasive procedure with variable test sensitivity. However, it drastically impacts therapeutic strategy in particular the use of antibiotics. Serum protein electrophoresis (SPEP) is a routine and non-invasive test commonly used to identify serum protein disorders. As virus and bacteria may induce different globulins production, we hypothesize that SPEP can be used as an etiological diagnosis test. Retrospective study conducted from 1/1/13 until 5/1/15 among patient hospitalized for an acute community-acquired pneumonia based on fever, crackles and radiological abnormalities. α/β, α/γ, β/γ globulins and albumin/globulin (A/G) ratio were calculated from SPEP. Data were analyzed in 3 groups: documented viral (DVP) or bacterial pneumonia (DBP) and supposedly bacterial pneumonia (SBP). We used ANOVA statistic test with multiple comparisons using CI95 and ROC curve to compare them. 109 patients included divided into DBP (n = 16), DVP (n = 26) and SBP (n = 67). Mean age was 62 ± 18 year-old with a sex ratio M/F of 1.3. Underlying conditions (e.g. COPD, diabetes) were comparable between groups in multivariate analysis. Means of A/G ratio were 0.80 [0.76-0.84], 0.96 [0.91-1.01], 1.08 [0.99-1.16] respectively for DBP, SBP and DVP (p = 0.0002). A/G ratio cut-off value of 0.845 has a sensitivity of 87.5 % and a specificity of 73.1 %. A/G ratio seems to be an easy diagnostic tool to differentiate bacterial from viral pneumonia. A/G ratio cut-off value below 0.845 seems to be predictable of a bacterial origin and support the use of antibiotics.
Introduction
En mars 2020, le service des Maladies Infectieuses (MI) a pris en charge les patients atteints de pneumopathie hypoxémiante à SARS-CoV-2. En cas de dégradation avec augmentation de l’oxygéno-réquerance, le masque à haute concentration avec un débit maximal de 15l/min était la seule solution en attendant un transfert en réanimation pour les patients le nécessitant. Au mois d’août 2020, le retour d’expérience nous a conduit à l’acquisition d’appareils d’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) pour des services non habitués à leur usage comme les MI. L’OHD pouvait se faire avant un transfert en réanimation ou pour des patients non réanimatoires dans le service. Après 6 mois d’utilisation nous souhaitions avoir un retour d’expérience des IDE sur une pratique peu commune.
Matériels et méthodes
Le service d’hospitalisation conventionnelle (HC) est composé de 28 lits. L’équipe comporte 10 IDE de jour et 3 de nuit, travaillant en 12 h. Un questionnaire a été remis à chaque IDE. Les questions à choix multiples ou ouvertes portaient sur la formation, le nombre de patient pris en charge (PEC), les difficultés rencontrées, la surveillance, leur ressenti et jugement sur le choix de cette pratique. L’objectif était de faire un retour d’expérience sur l’utilisation inhabituelle d’OHD en HC.
Résultats
Sur 13 IDE interrogés, 12 ont répondu au questionnaire avec une moyenne d’âge de 34,4 ans (24–61) et un sexe ratio 11/1. Dix IDE avaient obtenu leur diplôme après 2010. Une IDE avait déjà travaillé en réanimation et 3 (25 %) en pneumologie. Neuf (75 %) avaient reçu une formation spécifique à la mise en route et la surveillance de l’OHD, réalisées par les réanimateurs (6), pneumologues (4), le prestataire d’OHD (4) et par une collègue IDE (1). Les 3 (25 %) IDE n’ayant pas été formé ont tous PEC des patients sous OHD. Dans 83 % des cas plus de 10 patients ont été PEC par IDE sur la période d’utilisation. Les difficultés rencontrées lors de la mise en route étaient pour 7 (58 %) une mauvaise connaissance du matériel ou des réglages et pour 2 (16,6 %) la mauvaise tolérance du patient. La présence systématique d’un médecin à la mise en route était positive pour 58 % des réponses. Tous les IDE ont jugé que l’OHD a apporté du confort au patient qui n’était pas réanimatoire. Pour 11 IDE (91,6 %) la surveillance imposée par l’OHD était accrue et pour 9 (75 %) jugée insuffisante. Chez les patients stabilisés, pour 11 IDE (91 %) un sentiment d’inquiétude persistait et pour 10 (83 %) un sentiment d’insécurité dans sa pratique professionnelle. Le choix de mise à disposition de l’OHD a été jugé comme bon pour 5, mauvais pour 4 et plus nuancé pour 3 IDE.
Conclusion
Le choix de l’utilisation de l’OHD a été imposé aux IDE et guidé par l’urgence de la 2
e
vague. Ce recueil a mis en avant la dynamique et la motivation des IDE à se saisir de cet outil malgré le manque d’expérience. L’OHD a été une charge en soin sup...
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