Growing evidence for global pollinator decline is causing concern for biodiversity conservation and ecosystem services maintenance. Neonicotinoid pesticides have been identified or suspected as a key factor responsible for this decline. We assessed the global exposure of pollinators to neonicotinoids by analyzing 198 honey samples from across the world. We found at least one of five tested compounds (acetamiprid, clothianidin, imidacloprid, thiacloprid, and thiamethoxam) in 75% of all samples, 45% of samples contained two or more of these compounds, and 10% contained four or five. Our results confirm the exposure of bees to neonicotinoids in their food throughout the world. The coexistence of neonicotinoids and other pesticides may increase harm to pollinators. However, the concentrations detected are below the maximum residue level authorized for human consumption (average ± standard error for positive samples: 1.8 ± 0.56 nanograms per gram).
Cet article revient sur le processus collaboratif qui a présidé à la conception de l’exposition Kuru. L’art d’un monde en mutation tenue en 2019 au Jardin botanique de Neuchâtel (Suisse). Cette expérience, alliant des artistes san naro du Botswana, des anthropologues et des professionnel·le·s des musées, avait pour ambition de repenser l’approche muséale de l’art san contemporain et de développer d’autres modes d’exposition, plus inclusifs. Cet article documente les stratégies de représentation de Soi et de l’Autre mobilisées dans ce contexte et propose une réflexion sur les apports, les enjeux et les limites de cette collaboration à la croisée de l’art, de l’anthropologie et de la botanique. Il met en lumière les effets involontaires, les adaptations constantes et les asymétries persistantes à l’œuvre dans les échanges, et discute de l’intérêt de faire sens de ces dynamiques interactionnelles au sein même de l’espace muséal.
En marge de la médecine moderne, femmes et hommes du monde entier et de toutes les cultures cherchent à retrouver la santé par des moyens «naturels», en particulier par des traitements à base de végétaux. Or, les plantes n’ayant pas développé leurs molécules à l’intention d’<i>Homo sapiens</i>, pourquoi sommes-nous si réceptifs à leurs principes actifs ? Ainsi débute cet étonnant récit sur le pouvoir des plantes et la volonté des humains à l’utiliser pour le bien de chacune et chacun.<br />Autour de l’écologue Blaise Mulhauser, un groupe interdisciplinaire de spécialistes en biologie, médecine, ethnobotanique, anthropologie de la nature et anthropologie de l’alimentation reprend l’histoire des plantes soignantes là où la culture occidentale du 19<sup>e</sup> siècle l’avait abandonnée, à la frontière de l’intime, du rapport au corps, au moi et aux autres.<br />Construit en trois parties, le livre traite d’abord de la raison d’être des substances actives des plantes pour elles-mêmes, avant d’aborder les sources de la connaissance phytothérapeutique dans les sociétés de peuples dits « autochtones » et en Occident. La dernière partie met en exergue le désir des individus à retrouver la maîtrise de leur santé (automédication par les plantes, alicaments, etc.) jusqu’à l’arrivée de la pandémie de Covid-19, perçue comme un point de basculement.
Since initial awareness at the end of the 1980s of the contribution that differentiated silviculture can make to the survival of the capercaille and hazel grouse, a steadily growing collaborative approach has developed between grouse specialists, forest owners and silvicultural professionals. The article presents the experimental approach underway in Canton Neuchâtel with the aim of promoting the revitalisation of the habitat of these bird species. Founded on the setting up of networks of the regions' populations the forestry measures aim at the creation of a structured «patchwork» environment; each essential vegetative structure of the habitat of each species constitutes a particular part of the whole.
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