Résumé -Les complications bucco-dentaires des intubations oro-trachéales sont fréquentes mais aucune étude importante n'a été conduite sur le sujet. Le but de cet article est de dresser une liste non exhaustive des complications pouvant survenir au décours d'une intubation tels que l'oedème lingual -souvent qualifié de macroglossie -, l'ulcération, la nécrose ou encore les morsures ainsi que les facteurs de risque morphophysiologiques, pathologiques ou techniques qui y sont associés. Le diagnostic différentiel de ces complications est également abordé. À travers deux cas cliniques, un de macroglossie et un de morsure linguale, les mesures de protection des tissus mous buccaux sont exposées. Les patients intubés et sédatés ne contrôlent plus leurs mouvements musculaires et ils peuvent effectuer des mouvements masticatoires anarchiques induisant de graves lésions linguales, voire labiales. Des protections dentaires siliconées peuvent être réalisées et mises en place, sans étape de laboratoire, directement au lit du malade pour protéger les tissus mous et ainsi faciliter la cicatrisation et les soins d'hygiène bucco-dentaire. Abstract -Complications during prolonged oro-tracheal intubations: literature review and two case reports.Complications on oral tissues of the oral-tracheal intubation is common but no studies of large extent has been conducted on the subject. The purpose of this paper is to develop a non-exhaustive list of complications that may occur during an intubation such as a lingual oedema, also called macroglossia, ulceration, necrosis or bites, and morpho-physiological, pathological or technics risk factors associated. The differential diagnosis of these complications is discussed. Through two clinical cases, one of macroglossia and another lingual bite, simple solutions for the protection of oral macroglossia and one lingual bite were exposed. Uncontrolled chewing movements can cause serious lingual or labial injuries. These silicone protections are made, without laboratory stage, directly on the patient to protect the soft tissues and facilitate cicatrisation and care of oral health. Mots clés : macroglossie / nécrose / intubation
dentalmaps : un outil novateur dans la prise en charge des patients ayant reçu une irradiation cervico-faciale. L'ostéoradionécrose ou ostéonécrose post radique (ORN) est une complication orale majeure de la radiothérapie cervico-faciale. Le risque d'ORN étant corrélé à la dose délivrée à l'os de soutien (Chaux-Bodard et al. 2004), la détermination de la dosimétrie est un enjeu primordial dans la prévention de ces complications.Avec la modernisation des techniques d'irradiation, la cartographie des zones irradiées s'est grandement modifiée.En effet, les techniques classiques visaient un champ bidimensionnel, pour lequel la dose était uniforme et donc facilement visualisable par le radiothérapeute, le chirurgien-dentiste et le patient.Les techniques actuelles, comme la radiothérapie conformationnelle en modulation d'intensité (RCMI) ou intensity modulated radiation therapy (en anglais, IMRT), en pleine évolution, permettent de délivrer une dose définie avec précision sur la zone cible tout en épargnant le plus possible les tissus sains et les organes à risque environnants.Pour évaluer le risque d'ostéoradionécrose avant tout geste invasif (avulsion dentaire, mise en place chirurgicale d'un implant), la connaissance de la dose reçue dans une zone anatomique donnée est indispensable. C'est la difficulté de la RCMI, car la dose n'est pas homogène dans le volume total irradié. Actuellement, la documentation de la dose, manuellement, est fastidieuse et imprécise. Il s'agit d'un outil simple, précis, rapide et applicable en routine, autant pour les radiothérapeutes que pour les chirurgiens-dentistes.La prévention des complications de l'irradiation cervico-faciale est une quête que l'on doit mener sans relâche afin de préserver la qualité de vie des patients autant d'un point de vue fonctionnel que social. HACQUARD Aurélie aureliehacquard@hotmail.fr60 ème Congrès de la SFCO, 03006 (2013)
Résumé -Les fentes labio-palatines sont les dysmorphoses buccales congénitales les plus fréquentes (1/600 naissances). Elles peuvent être associées à des syndromes polymalformatifs. Malgré une étiologie inconnue, l'hérédité serait un facteur prédominant et il existerait des facteurs prédisposants comme la toxicomanie maternelle, l'alcoolisme parental, la prise de certains médicaments pendant la grossesse. Ces fentes résultent d'une absence ou d'une insuffisance de fusion des différents bourgeons faciaux se déroulant de la 5 e à la 7 e semaine de vie intra-utérine, aboutissant à diverses formes de fentes plus ou moins marquées : les fentes labiales, labio-alvéolaires, palatovélaires, unilatérales ou bilatérales, complètes ou incomplètes. Les fentes labio-palatines de forme fruste, également appelées mineures ou abortives, n'ont pas d'incidence sur l'esthétique : moins visibles, elles sont moins connues. Elles se caractérisent par une luette bifide mais elles peuvent également comporter des anomalies dentaires comme par exemple des dents gémellées ; la dent la plus concernée par ces anomalies étant l'incisive latérale. Dans les formes mineures, il existe également la fente palatine sous-muqueuse qui est une sous-catégorie de fente palatine pour laquelle la plupart des individus atteints ne décrivent aucun symptôme. Elle touche le palais mou et peut entrainer une insuffisance vélo-pharyngée qui affecte la qualité et l'intelligibilité de l'élocution. Le cas rapporté évoque ces formes frustes. L'odontologiste a un rôle dans la prise en charge de ces patients d'une part pour établir un diagnostic précoce et d'autre part pour réaliser un traitement approprié permettant d'éviter des malpositions, des interférences occlusales, des rétentions provoquant des complications infectieuses. L'approche de ce type de fentes est multidisciplinaire associant chirurgien-dentiste, médecin ORL, orthodontiste. Abstract -Minor form of clef lip and palat: a clinical case report.The cleft lip and palate are congenital oral dysmorphoses most common (1/600 births). They can be associated with multiple malformation syndromes. Despite an unknown etiology, heredity is a dominant factor and there would be predisposing factors such as maternal drug use, parental alcoholism, medications during pregnancy. It result from a lack or insufficiency of fusion of different facial buds unfolding of the 5th to the 7th week of intrauterine life, leading to various forms of more or less marked slots: cleft lip, lip and alveolar, palato-velar, unilateral or bilateral, complete or incomplete. The cleft lip and palate in crude form, also called minor or abortive forms, are having no impact on aesthetics: less visible, they are less known. They are characterized by a bifid uvula and also have consequences for dental example geminated teeth, the teeth most affected by the anomalies being the lateral incisor along the slit. In mild forms, there is also the submucosal cleft palate is a subcategory of cleft palate for which most affected individuals do not describe ...
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