This article analyses post-apartheid public spaces through social and spatial practices at the Victoria & Alfred (V&A) Waterfront mall in Cape Town. Our empirical evidence suggests that these public spaces involve much more than just consumption patterns, as they sustain and support novel ways of asserting social identities in a new political situation. These changes are, however, quite complex and fraught with ambivalence. Consequently, we scrutinize how race is staged in that space, and how racial diversity produces various kinds of boundaries. We then argue that these urban practices lead us to an understanding of the precarious balance between private and public spaces. We propose the notion of 'publicization' -the process whereby private spaces acquire a more public dimension.

Gugulethu™: la Révolution pour le néolibéralisme dans un township sud-africain. Cet article analyse l'impact de la ne ólibe ŕalisation sur les pratiques spatiales post-apartheid dans le cas du centre commercial de Gugulethu, nouvellement construit au Cap. Cet impact est analyse ́ a` deux niveaux: tout d'abord, du point de vue des processus ne ólibe ŕaux eux-meˆme et de leur adaptabilite ́ a` l'environnement local; puis du point de vue du township lui-meˆ me, analysant ce qui rend cet environnement perme ábleinsistant notamment sur le roˆle de me diateurs locaux. Nous e tudions la manie`re dont discours et imagerie re volutionnaires, conception spatiale et inge ́ nierie sociale sont mis a` contribution pour le succe` s de cette entreprise, ainsi que la manie`re dont cela est perc u dans la vie quotidienne du township. Nous montrons comment des townships comme Gugulethu, de`s lors qu'on les analyse dans leur contemporaneite ́ et leur ordinarite , proposent un re ćit situe ́ de la ne ólibe ŕalisation, re ćit servant a` le ǵitimer des pratiques e ćonomiques visant des profits financiers.

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La fraction la plus nécessiteuse des Afrikaners, fortement protégée sous l’apartheid, se retrouve désormais seule face à de nouveaux problèmes quotidiens et face à une construction identitaire désuète. Comment se passe la déségrégation, assiste-t-on à de nouvelles formes de solidarité et à la renaissance de processus politiques, quels enseignements peut-on tirer de ces nouvelles étapes dans la création d’une Afrique du Sud urbaine, non raciale et populaire ? Cet article se propose d’analyser le changement de destin de groupes, certes minoritaires, mais pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.