International audienceUniversity language policies in Europe are developed by various institutions. At supranational level, the main stakeholders include the Council of Europe and the European Union. This article aims to examine how far positioning theory can help understand the scope of institutional language policy as both these institutions have such themes in common as the Common European Framework of Reference, the European Language Portfolio, lifelong learning and Content and Language Integrated Learning (CLIL), among others. Building on the hypothesis that language policy recommendations constitute a specific subgenre, a linguistic analysis of such recommendations shows that the Council of Europe and the European Union use two quite distinct rhetorical approaches, and act according to different narrative stances. The two organisations actually seem to provide two sets of answers to the globalisation of European universities, the Council being humanistic in scope and the Union more free-market orientated. Nonetheless, the perspectives of both these organisations would appear to complement each other as the Union interprets and applies the policy of the Council.Les politiques linguistiques universitaires européennes sont conduites par diverses institutions. A l'échelle supranationale, on compte parmi les principales instances chargées de ces politiques le Conseil de l'Europe et l'Union européenne. L'objet de cet article est d'examiner les apports de la théorie du positionnement à la compréhension des politiques linguistiques institutionnelles. En effet, les deux institutions ont en commun des thèmes tels que le CECRL, le Portfolio Européen des Langues, l'éducation et la formation tout au long de la vie et l'Enseignement au Moyen de l'Intégration d'une Langue Etrangère, entre autres. S'appuyant sur l'hypothèse selon laquelle les recommandations de politique linguistique constituent un sous-genre distinct, une analyse linguistique de ces recommandations montre que le Conseil de l'Europe et l'Union européenne utilisent une rhétorique distincte et agissent selon des postures différentes. Face aux défis de la mondialisation des universités européennes, la perspective du Conseil de l'Europe est plus humaniste tandis que celle de l'Union reste plus libérale. Ces deux perspectives en réalité se complètent, l'Union européenne appliquant à sa manière la politique du Conseil de l'Europe
International audienceIn languages for specific purposes (LSP) in Europe, research and online and blended learning are increasingly funded through answering calls for projects (Bertin 2011). This explains why knowing the expectations of the various levels of governement is crucial. Our work aims first at presenting such expectations according to the categories of language management agents established by Spolsky (2009) which are comprised of supranational organisations, State, regions, etc. A qualitative analysis of a corpus in English of language policy recommendations, compendia of European projects and other discursive forms allows to precisely describe the language of LSP projects. Such language may be seen as a European metalanguage for LSP.Dans le domaine de l’enseignement-apprentissage des langues de spécialité (LSp) en Europe, le financement de la recherche et de dispositifs pédagogiques en ligne ou en blended learning (apprentissage mixte) se fait de façon croissante en répondant à des appels à projet (Bertin 2011). C’est pourquoi il est crucial, pour l’enseignant de LSp qui souhaite faire financer ses activités, de connaître les attentes des tutelles. Notre travail vise d’abord à présenter ces attentes en suivant les catégories de la théorie du management linguistique de Spolsky (2009) que sont les organisations supranationales, l’État, les régions, etc. Ensuite, l’analyse qualitative d’un corpus en anglais constitué de recommandations de politique linguistique, compendia de projets européens et autres formes discursives permet de décrire précisément la langue des projets liés aux LSp. Cette langue des projets liés aux langues de spécialité constitue une métalangue de spécialité européenne
Cette étude constitue une introduction à l'analyse des modalités d'évaluation en langue dans la fonction publique de pays anglophones ainsi que de pays membres du Conseil de l'Europe. Le présent travail s'attache à décrire des systèmes que les enseignants français préparateurs aux concours administratifs, civilisationnistes ou spécialistes de langue de spécialité, connaissent parfois peu. Ces collègues se sont immanquablement posé les questions suivantes, relatives à la didactique et à la civilisation. Questions didactiques, d'abord : quels sont les critères d'évaluation des futurs fonctionnaires ? Quelle langue de spécialité enseigner à nos étudiants qui préparent les concours administratifs ? Questions de civilisation ensuite : comment se passe l'évaluation en langue dans l'entrée à l'administration dans les pays anglophones ? Dans quelle langue est-on évalué, par qui et selon quels critères ? Les études globales sur ces questions font défaut. Pourtant, l'évaluation en langues à l'entrée de l'administration coûte cher et les enjeux sont importants dans un contexte d'augmentation des échanges internationaux, y compris dans la fonction publique, et d'évaluation des dispositifs publics, avec en toile de fond les recommandations du Conseil de l'Europe sur l'évaluation et la conception de tests. 2 Le premier pays sur lequel porte notre étude comparative est le Canada. En effet, dans ce pays officiellement bilingue, les citoyens peuvent s'adresser à leur administration indifféremment en français ou en anglais, ce qui impose une efficacité managériale ainsi qu'un haut niveau de compétence linguistique pour certains fonctionnaires. Le système d'évaluation linguistique vient d'être remanié 1 après un chantier de plusieurs années. Le Canada s'est doté d'un système de niveaux analogues à ceux du Conseil de l'Europe, attribuant aux compétences une lettre en fonction du niveau de maîtrise de l'une des deux langues officielles, la lettre A indiquant un niveau faible, B, un niveau intermédiaire et C, un niveau élevé. Nous décrivons ici le système français d'évaluation à l'entrée de l'administration et le système canadien d'ELS (évaluation de la langue seconde) et les L'évaluation en langues à l'entrée de la fonction publique en France et au Ca... ASp, 53-54 | 2008 10 137 concours sur 536, soit 25,5 %, comportent au moins une épreuve de langue. Nous avons recensé 25 types d'épreuves au total (cf. tableau en annexe 1). Nous disposons d'informations sur la nature de l'épreuve de langue pour 124 concours. En dépit de l'hétérogénéité des épreuves, on remarque une homogénéité globale de l'esprit des exercices. À l'écrit, l'épreuve reine est la version (27 % des épreuves de langues), le plus souvent sans dictionnaire. La majorité des épreuves de langues sont orales (19 types d'épreuves sur 26), et il s'agit alors d'une version assortie éventuellement d'une L'évaluation en langues à l'entrée de la fonction publique en France et au Ca...
Language planning has been a major field of state and regional intervention of New Public Management in the United Kingdom, with a move towards taking subsidies off university language teaching to allocate it onto training at regional level. The Regional Languages Network (RLN) was created in England after 2002 to provide for responses to concrete corporate language needs. This paper aims at describing the working of RLN as a network and as series of autonomous members of the network, elaborating on Spolsky's language management theory (2009). It is argued that RLN is a language planning consultancy which not only solves stakeholders' language issues, as language agencies and services do, but also allows businesses to meet challenges. RLN also deals with projects by bringing solutions to problems or elaborating on hypotheses. It also has a number of additional functions, among which language planning, managing projects and brokering, which consists in visiting companies to explain what financial support is available and through what schemes language services can be funded. Overall, RLN appears to implement an original language planning model, occupying a niche in language planning.
The article aims at analysing the various perceptions of success and failure in LSP among language policy agents. Do they have a homogeneous view of success and failure? How coherent is each agent’s vision? The corpus is composed of positions of the Council of Europe, of the French State and of student unions. It appears that for each examined agent, the notions of success and failure are complex and ambiguous. The fact of considering that a learner has succeeded, or failed, has consequences on every other LSP agent as part of a complex system. This emphasises the difficulty of assessing for both teachers and students, as well as teachers’ social responsibility. The article eventually shows the interest of micro-level studies of LSP agents’ conceptual differences to account for the dynamics of macro-level language policies.
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