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L’inégale répartition spatiale des établissements de soins se pose dans la majorité des pays, indépendamment de leur niveau de développement. Lors de cette étude et en se basant sur les statistiques communales de la direction de la santé concernant l’offre de soins, sur l’enquête de terrain et sur les travaux d’experts en géographie de santé de plusieurs pays, nous cherchons à comprendre la question de l’accès aux services de soins en nous intéressant à la répartition spatiale de l’offre privée et de l’offre publique à l’échelle de la wilaya d’Annaba. Il ressort que les moyens de l’État sont indirects et limités pour influer sur la répartition de l’offre de soins privés et répondent davantage aux logiques d’installation des médecins qu’à une logique d’adéquation stricte aux besoins en soins. À travers l’offre publique, le rôle de l’État est prégnant mais la logique à laquelle il obéit est davantage une logique de hiérarchisation et de concentration que de diffusion de l’offre.

L’objectif de cet article est d'étudier l'inégale répartition spatiale des médecins privés en lien avec leurs motifs d’installation dans la wilaya d’Annaba (capitale de l'est Algérien). Une enquête sur terrain a été réalisée à partir d’un échantillon représentatif de 190 médecins soit (51%) des praticiens privés installés dans les douze communes de la wilaya. Les résultats obtenus montrent que les médecins avancent les mêmes motifs : avant tout les conditions d’exercice (environnementaux) avec (49 %) puis la qualité de vie personnelle /familiale (42 %). Les motifs d’installation des médecins divergent et varient entre les communes de la wilaya mais aussi entre les zones d'une même commune. Ces résultats suggèrent que les médecins privés, notamment les nouveaux installés, adaptent l’exercice libéral à leur mode de vie et que les villes centres sont mieux équipées que les communes périphériques. Les territoires ruraux sont sous- équipés en particulier les zones à faible densité de population.

La planification urbaine en Algérie repose sur la loi 90-29 relative à l’aménagement et à l’urbanisme. Cette même loi a introduit deux nouveaux instruments : le P.D.A.U (Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme) et le P.O.S (Plan d’occupation des sols), Après plus de deux décennies de pratique on observe une certaine inefficacité des instruments, due à de nombreuses contraintes, notamment la contrainte foncière. L’analyse de cette loi (la loi 90-29) et la loi relative à l’orientation foncière, a révélé une certaine antinomie entre le foncier et l’urbanisme, c’est une planification urbaine sans maîtrise foncière. Cet article a une recommandation centrale : la nécessité de repenser les fondements doctrinaux de la planification urbaine en Algérie avec une loi (une seule) pour le foncier et l’urbain.

The Giant central cell granuloma (GCCG) is a benign intra-osseous lesion of the neo-plastic type. It appears mainly in the mandible, but can be observed in the maxilla and small bones of the hand and foot, with a predilection for the female sex and prevalence at a young age. Its diagnosis is clinical and radiological, confirmed by histological examination. The differential diagnosis is biological because it has a wide range of morphologies and a misinterpretation with other giant cell lesions can often occur. The authors present a case of the Giant central cell granuloma in a 62-year-old woman developing for 3 years after dental extractions. The most favorable treatment for giant cell granulomas is surgical whose main objective is to prevent recurrences.

Lichen planus (LP) is a chronic, relapsing, non-infectious inflammatory disease affecting the skin and mucous membranes. The exact origin of oral lichen planus (OLP) is not well known. Complete spontaneous healing is rare. The treatment of oral lichen planus is palliative, and there is no curative treatment so far, which is a therapeutic challenge for practitioners. The goals of treatment are the control of pain, signs, and symptoms. Local corticosteroids remain the first-line treatment. In case of failure of drug therapy, other treatments can be considered, such as photodynamic therapy. Material and methods: Our work was carried out using the PubMed, ScienceDirect, and EBSCO search engines to explore the literature on the efficacy of photodynamic therapy in the treatment of lichen planus. Conclusion: Photodynamic therapy appears to have some effect in the treatment of OLP in adult patients. However, further randomized controlled trials with a long follow-up period, standardized PDT parameters, and comparison of PDT efficacy with steroid therapy are warranted to obtain firm conclusions in this regard.

Severe acute respiratory syndrome (SARS) caused by the SARS-CoV-2 virus was first reported in Wuhan, China, in December 2019 has rapidly spread worldwide at an unprecedented rate and has profound health and socioeconomic effects directly affecting all fields. From the onset of the pandemic, the authors realized the impending impact on the dental field. Dental professionals are uniquely exposed to environments with high levels of infection risk from aerosols and oral fluids. Dental treatment has become a challenge during the epidemic. However, the light of optimism has faded with the onset of vaccination. The purpose of this article is to provide guidance to dental surgeons on how to adapt their current practice during and after the COVID-19 pandemic with respect to consultation activity, surgical activity, and drug prescribing in oral surgery. Thus, an electronic search was performed from PubMed (MEDLINE), Scopus, Cochrane, Google Scholar and Sciencedirect databases. 35 articles were identified of which 24 were selected to compose this article. Within the limitations of this literature review, the presence of the virus is inevitable in oral surgery practice. Dentists must continue to provide care to their patients while monitoring the evolution of Covid-19.