Résumé.-Chez les végétaux, une dissymétrie de transmission solon le sens du croisement existe en ce qui concerne l'hérédité des organites, plastes et mitochondries.Chez Petunia hybrida, considéré comme un genre à hérédité maternelle des plastes, il a été montré qu'une lignée appelée Tb1-3 était capable de transmettre des plastes par le pollen. Ce caractère qui est sous contrôle nucléaire ne se manifeste que lorsque la lignée Tb1-3 est utilisée comme donneur de pollen. Les premières données sont en faveur d'un déterminisme gamétophy1ique.Disposant d'un marqueur phénotypique mitochondrial, la stérilité mâle cytoplasmique (ems), nous avons obtenu une restauration de fertilité partielle et sectorielle sur une miime plante.Summary.-Within the plant kingdom, transmission of plastid genomes appears dissymetrical regarding ta the maternai or paternal parent.Until new, Petunia was classified as a typical genus showing pure maternai inheritance of the plastids. However, an inbred line, Tb1-3, was discovered having the ability ta transfer paternal plastids. The character, called Tp, appeared under nuclear control ; however, it was expressed only if the male contribution was furnished by the Tb1-3 genotype. The first data allowed ta conclude thal the gene action was gametophy1ic.A double marked female receptor, by Yv (plastid mutation) and ems (linked ta mitochondrial DNA) was pollinated wilh a ems maintainer Tp bearing genotype, in arder ta test eventual transfer of mitochondria. Two plants with small fertile sectors were obtained. cours de l'histoire de la Génétique grâce à des mutations portant sur le blocage de leur différenciation. Ces mutations plastidiales se reconnaissent à leur comportement radicalement non-mendélien : ce sont les cas de "status albomaculatus" et "paraalbomaculatus" définis par Correns dès 1909, soit quelques années après ses expériences de confirmation des théories mendéliennes. De nombreux cas de panachures ont permis de classer de nombreuses espèces d'Angiospermes, plus rarement de Gymnospermes, dans l'un ou l'autre groupe.Plusieurs auteurs, comme Clauhs et Grun {1977), Vaughn et al. (1980), ont utilisé un critère cytologique, la présence ou l'absence de plastes dans la cellule générative du pollen, pour conforter ce classement. Il faut cependant se demander si ce critère n'est pas seulement indicatif puisque des structures plastidiales observées dans les cellules génératives peuvent être éliminées lors de la fécondation ; de plus, si aucune structure plastidiale n'est visible sur l'échantillon observé, il ne peut en être conclu qu'il n'y en a jamais ; il suffirait théoriquement qu'il y ait présence d'un DNA associé à un élément d'enveloppe pour permettre une transmission par la cellule générative.Par ailleurs, après démonstration de l'existence de DNA chloroplastiques et l'étude de leurs variants, la confirmation de l'hérédité maternelle ou paternelle des plastes a pu être réalisée en l'absence de mutations chlorophylliennes, ce qui permet de répondre à l'objection que les mutations seraient re...
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