When search engines stopped being human: menu interfaces and the rise of the ideological nature of algorithmic search

Abstract

Algorithmic search is entangled with a positivist ideology biased towards the assumption that neutrality can only be provided when search is performed by computational processes while shielded from human agencies. This article critically examines the ideological nature of algorithmic search, by showing how, between the mid-1970s and late-1980s, long before the birth of algorithmic search by search engines in the 1990s, a transformation from human interfaces to menu interfaces in online search helped encourage and normalise algorithmic ideology at the expense of a more humanistic ideology of search connected to library traditions. Based on a study of a broad corpus of archival materials in which online search appeared as a central object of description and discussion, it argues that the rise of menu interfaces in the 1980s encouraged the positivist nature of algorithmic search by decoupling a democratic service function at the front-end from the editorial function in the back-end, and by discouraging the use of human selection power and intellectual labour in the search process.

Invisible Search and Online Search Engines

“…The search engine is a different type of gatekeeper from traditional intermediaries, for example in the form of librarians. Niels Kerssens (2017) investigates how search engines developed ideologically from the mid-1970s to the late 1980s. He insightfully sketches how the ideology of search during this period changed from a humanistic ideology, based in librarianship and library science, to a positivistic ideology, based in computer (and information) science.…”

Épistémologie des concepts de jugements de pertinence et de jugements de crédibilité WEB

“…Celles-ci n'ont pas tout inventé ex nihilo, et ont pris pour base des travaux académiques sur la pertinence des sciences de l'information (Van Couvering, 2007). C'est cependant une autre période pour la pertinence qui a commencé, une pertinence au dessein radicalement opposé à celui des sciences de l'information, du moins dans l'approche-usager : contrôler le pouvoir de sélection de l'usager vs leur donner (et amplifier) ce contrôle évaluatif (Kerssens, 2017). Ces manoeuvres des industries du contenu et des services du Web font l'objet de nombreuses analyses critiques, sur leur contrôle des activités informationnelles entre autres (Gillespie (2014), Van Dijck (2013), Hillis et al (2012), Kerssens, 2017 ;Cardon (2015), Sire (2016), Smyrnaios (2017), Ertzscheid (2017)).…”

“…C'est cependant une autre période pour la pertinence qui a commencé, une pertinence au dessein radicalement opposé à celui des sciences de l'information, du moins dans l'approche-usager : contrôler le pouvoir de sélection de l'usager vs leur donner (et amplifier) ce contrôle évaluatif (Kerssens, 2017). Ces manoeuvres des industries du contenu et des services du Web font l'objet de nombreuses analyses critiques, sur leur contrôle des activités informationnelles entre autres (Gillespie (2014), Van Dijck (2013), Hillis et al (2012), Kerssens, 2017 ;Cardon (2015), Sire (2016), Smyrnaios (2017), Ertzscheid (2017)). Hjørland (2015), sous l'angle des sciences de l'information, les résume dans une formule : dans l'approche de l'appariement exact (exact-match), l'usager garde le contrôle, dans l'approche du meilleur appariement (best-match), l'usager ne le garde pas.…”

“…Les concepts de pertinence et de crédibilité y tiennent une large part, avec le développement des critiques sur les algorithmes et les interrogations sur la crédulité des internautes. D'un point de vue épistémologique, il n'est pas indifférent de pointer comme plusieurs l'ont déjà fait (Van Couvering, 2007 ;Kerssens, 2017) que le concept de pertinence (Relevance) et son corrélat, les « jugements de pertinence » sur lesquels se sont appuyées en premier lieu les industries précédemment citées, proviennent des sciences de l'information. Il n'est pas non plus anodin de constater (comme nous le ferons infra) que les premières théorisations sur les jugements de crédibilité dans le Web (Web Credibility) ont des visées qui font écho aux stratégies de captation des usagers des « plateformes numériques », objets de toutes les critiques.…”

Qu’est-ce qui détermine les étudiants à plagier : l’infrastructure informatique de Google ordinaire ou la « commodité »?

“…Une série de dispositifs d'assistance est venue compléter l'infrastructure, comme la proposition de mots-clés associés (voir les travaux fondateurs de Belkin (1980) pensant la communication usager/système). Plus fondamentalement, la critique porte sur l'objectif choisi par les premiers concepteurs de ces systèmes : épargner tout effort à l'usager (Boubée, 2018); cet objectif n'était pas le bon, du moins il était diamétralement opposé à celui d'autonomisation des usagers promu par les chercheurs en sciences de l'information, et à leurs côtés les bibliothécaires (Kerssens, 2017). De ce point de vue, on peut parler de malfaçon dès ces premiers travaux originels en ingénierie documentaire.…”