“…L'examen attentif de la littérature nous amène à constater que la topographie exacte des lésions, au sein des couches externes, varie légèrement selon les publications : les caractéristiques OCT correspondent ainsi en général à une lésion hyperréflective de la couche plexiforme externe qui apparaît épaissie [3,4,12] avec extension de l'hyperréflextivité à la couche nucléaire externe qui apparaît amincie [3,8,13,16], un amincissement, voire une interruption de la couche ellipsoïde, qui correspond à la jonction entre segments externes et internes des photoré-cepteurs ou ligne IS/OS [3,4,13,16,17], une hyporéflectivité relative de la zone interdigitale, qui correspond à la couche des photorécepteurs [3,5,17], et une atteinte de la ligne de jonction entre segments externes et épithélium pigmentaire [4,17]. La limitante externe peut être intacte [17] ou apparaître hyporréflective [4]. La lésion initiale siègerait au niveau de la couche plexiforme externe selon Azar et al [4] ; il est intéressant de noter que certains auteurs ne rapportent pas d'atteinte de la couche plexiforme externe [17] même si la relecture attentive des clichés OCT de Neuhann et al [17] retrouve, pour un des deux cas rapportés, une hyperréflectivité de cette couche.…”