“…Dans la conclusion d'une revue de littérature sur la maltraitance envers les enfants et sa relation avec le milieu social, Gillonne Desquesnes conclut : « Si les enquêtes en population générale, les monographies hospitalières montrent une prédominance des classes pauvres, cela ne signifie pas que la maltraitance est absente des milieux favorisés. Mais transitant par d'autres circuits, cette maltraitance dans les milieux aisés est peu visible et les études manquent cruellement » (DESQUESNES, 2011, p. 29).Risque d'oublier aussi les diverses formes de violence subies par ces familles(JAZOULI, 1993 ;PALHETA, 2015). Jeanne Lazarus, s'appuyant sur les travauxd'Aline O'Connor (O'CONNOR, 2001), rappelle le danger des descriptions des chercheurs travaillant sur les personnes pauvres et comment elles sont finalement utilisées « contre » elles : « Ainsi, diront les opposants à l'État-providence, les pauvres manquent de qualification et doivent donc se former.…”